Nous y sommes !

Après avoir dévoré les trois tomes de la saga des sorcières puis les cinq premiers tomes des chroniques des vampires, je me suis attelé au tome « spécial » Merrick qui n’est autre que la rencontre entre les 2 séries.

En fait, il s’intercale entre les volumes 6 et 7 des chroniques, car il faut bien l’avouer il appartient davantage à ceux-ci qu’à la saga des sorcières même si on a affaire ici à une nouvelle branche de la famille Mayfair… (si c’est compliqué je crois qu’une relecture des précédents articles s’impose 😉 )

merrick

Le narrateur est ici David Talbot, celui là même qui était supérieur général de Talamasca transformé en vampire par le don ténébreux que lui a fait son ami, Lestat. Il y raconte comment lui et Aaron ont rencontré Merrick une descendante de Julien Mayfair qui pourtant n’a rien à voir avec la branche « flamboyante » de la famille. Elle a bien sur des pouvoirs spectaculaires et son ami va faire appel à elle pour que Louis, le vampire torturé, puisse prendre contact avec l’âme défunte de sa bien aimée Claudia…

Autant vous le dire tout de suite, ce qui m’a séduit dans le synopsis c’était bien entendu le projet de Louis, qui n’intervient en fait dans l’histoire qu’au tout début et dans la dernière partie. L’histoire se focalise d’avantage sur la relation entre David et Merrick, ce qui parfois est pesant, car il faut bien l’avouer Louis est beaucoup plus profond et intéressant que son nouveau compagnon.

Cependant, pour une suite à des tomes aussi excellents que les précédents, cet ouvrage se défend. Si l’on passe quelques longueurs, le style romanesque d’Anne Rice revient à la charge avec ses héros fétiches pour nous donner l’espoir d’une suite prochaine. Ce sera cependant sans moi pendant un certain temps, histoire de retrouver un esprit frais pour accueillir ce qui risque d’être des « redites », mais il me sera difficile je l’avoue de ne pas revenir sur Anne Rice.

En bref, un volume à lire si vous avez aimé les deux séries, et si vous appréciez le personnage de Louis qui prend ici encore plus de relief.