Captain America : Civil War. L’un des meilleurs Marvel depuis Avengers.

Captain America Civil War, les films Marvel se suivent et ne se ressemblent pas forcément.

Si le premier Captain America m’a ennuyé, le second m’a emballé. Alors que les longs métrages autour d’un Iron Man ou d’un Thor sont souvent très plaisants mais parfois inégaux, le super-héro au bouclier étoilé a le droit à un traitement à la fois réussi et cohérent.

Le fil rouge c’est « Bucky », l’ami d’enfance, devenu depuis « le soldat de l’hiver ». Et si Captain America 2 était important dans la saga Avengers puisqu’il marquait la chute du Shield, Civil War apparaît comme une suite au premier rassemblement, bien mieux que ne l’a fait Ultron.

Le synopsis de Captain America Civil War

CAPTAIN AMERICA: CIVIL WAR reprend là où AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON se terminait. Steve Rogers a pris désormais la tête des Avengers, bien décidé à redoubler d’efforts pour protéger le monde. Toutefois, après leur implication dans un nouvel incident aux dommages collatéraux considérables, la pression politique monte pour mettre en place un système délimitant leurs champs d’action et une instance dirigeante à même de pouvoir déterminer quand vraiment faire appel aux Avengers. Cette nouvelle dynamique que l’on exige d’eux créé des tensions au sein de l’équipe, alors même qu’elle s’efforce de contrer une menace aussi impitoyable qu’inédite…

Captain America Civil War, dans quel camp êtes-vous ?

Team Iron man ou Team Cap’. Telle est la question mainte fois ressassée par Disney pour promouvoir son film. Parfois avec brio comme lors de l’avant-première française et cette vidéo avec Iron Lady, alias la Tour Eiffel.  Et à vrai dire, on a tous envie de dire Iron Man, car on aime son côté techno, extravagant, charismatique, philanthrope aux multiples ratages que l’on a vite fait de pardonner.

Mais en fait le scénario impose un autre choix, celui de savoir si on est prêt à confier « son pouvoir, sa responsabilité » aux états sous prétexte de fournir un contrôle et une légitimité démocratique à ces « super héros » apparaissant comme incontrôlables et peu enclins à prendre conscience des dommages collatéraux de leurs sauvetages magistraux.

Certains personnages pensent que oui (Iron man, Black Widow, Vision, War-machine, Black Panther) d’autres que non, leur liberté d’action et de conscience est plus importante (Captain America, la Sorcière Rouge, le Faucon, Ant-man et Hawkeye).

Un complot visant directement le Soldat de l’Hiver vient mettre à l’épreuve ces deux visions (qui se défendent) et surtout permet un affrontement brutal entre eux.

Captain America, le retour de Spiderman

Le scénario du film m’a donc poussé à être du côté de ce Captain America que j’ai un jour trouvé si insipide. Que du chemin parcouru pour ce personnage ! Mais comme l’a si bien résumé Aliénor dans le feu de l’action (la fameuse scène de l’aéroport qui est si jouissive pour le fan) « Je ne sais pas pour qui je suis ! ». On est partagés, ce qui est rare dans ce genre de blockbuster si prompt à nous proposer un schéma manichéen, bien contre le mal. Et c’est tant mieux !

Et dans ce chaos apparaît un Spiderman désinvolte et complètement dans l’esprit, peut-être bien plus que ses précédentes incarnations (même si je me sens parfois un peu seul à défendre Andrew Garfield que je ne trouve pas « si mauvais »). Ici on a l’impression qu’il se fiche pas mal du camp dans lequel il est, tant qu’il en mets plein les yeux à Tony Stark et ses autres idoles.

On est ravis de savoir Spiderman de retour dans l’univers cinématographique Marvel. En effet Disney et Sony sont arrivés à un accord, mettant fin au surplace que faisait ce personnage sans ses petits copains. Par contre je ne suis pas encore convaincu par le casting, mais on jugera en Juillet 2017 avec « Spiderman Homecoming ».

Captain America Civil War, un film efficace signé Anthony et Joe Russo

Ils ont réalisés le précédant, rien d’étonnant à voir la même réussite dans cette suite. 2h20 et on ne s’ennuie pas une seule seconde que l’on ait 8, 10 ou … un peu plus. Seule la 3D m’a semblé mal maîtrisée au début du film (ou c’est la projection du CGR qui n’était pas top).

Le casting est très fourni à tel point que c’est un film Avengers. Seul Hulk manque à l’appel alors qu’il était semble-t-il prévu. Quelque chose d’important devrait arriver à ce personnage prochainement. Heureusement il y a Ant-man pour assurer le show.

Et maintenant ? On attend avec impatience X-Men Apocalypse (Fox) et surtout Doctor Strange avec Benedict Cumberbatc (notre Sherlock). Marvel Infinity War c’est pour 2018 et 2019.