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Le Revo-Rama : De Tokyo à Kyoto ! (vidéo)

D’Osaka à Tokyo : le Shinkansen Hikari.

Avant-dernière étape de ce périple l’été dernier en Asie (en ces temps de confinement et de crise économique, que cela semble loin…). Après avoir évoqué avec vous Shanghai Disney, Tokyo Disneyland et Tokyo DisneySea, Universal Studios Japan, Sanrio Puroland (Hello Kitty) et Pokémon Café / Pokémon Center DX, on remonte à nouveau le temps pour se retrouver à Tokyo que nous avons rejoint en Shinkansen depuis Osaka. Shinkansen que nous emprunterons également lorsqu’il s’agira de rejoindre Kyoto.

Le train à grande vitesse japonais est tout à fait conforme à sa réputation, et si nous avons pu expérimenter des retards liés à une panne en matinée, nous pourrions aisément nous inspirer de leur façon de faire. Le Japan Rail Pass s’avère ainsi pratique sur une telle liaison, comme sur les trajets à Tokyo sur les lignes de la compagnie JR. Il n’y a pas de cohue pour entrer dans le train, chacun sachant parfaitement attendre sans avoir à jouer des coudes, il n’y a pas de contrôleur, mais à la place une hôtesse vous proposera de goûter au Bento « Ekiben » que l’on trouve dans les trains et les gares. Vous auriez tort de passer à côté. Notez aussi que la signalétique vous avertira lorsqu’une place sera libre ou au contraire occupée. Enfin, saviez-vous que vous voyagerez toujours dans le sens de la marche ? Sympa.

Mais pour tout vous avouer le choc a été sur le réseau de la ville de Tokyo, découpé en plusieurs compagnies, et à la signalétique parfois un peu baroque. Si on n’hésite pas à vous dire où vous devez marcher grâce à un efficace marquage au sol, et si un agent japonais sera rapidement là pour vous aider avant que vous ne soyez au bord des larmes, le fléchage des itinéraires est parfois curieux. Même Citymapper raconte parfois des âneries, et Hyperdia commence à largement accuser le poids des années pour être réellement efficace. Mais rassurez-vous on s’y fait. Notre conseil : le JR-Pass et des tickets journées pour les autres réseaux, ce qui évite de se prendre la tête, et de devoir recharger sa Pasmo / Suica en borne avec de l’argent liquide (autre incongruité, pourquoi ne pas pouvoir le faire par carte bancaire Visa / Mastercard, alors que sincèrement tout les commerces que nous avons croisé, même très petits, l’acceptaient à part à l’intérieur d’un temple ?).

C’est donc avec le soulagement du premier voyage, que nous avons atteint le quartier de Kuramae qui allait nous servir de refuge pendant quelques jours. Non loin de plusieurs stations de métro et de deux konbini (Lawson et 7-Eleven) ces supermarchés ouverts souvent 24h/24 et permettant de repartir avec un repas mémorable, chauffé s’il le faut, ou tout autre accessoire ou magazine dont vous pourriez avoir besoin. L’ami parfait du voyageur.

Akihabara

Premier quartier à être visité : Akihabara bien sûr. Connu pour ses temples de l’électronique et du manga, il ne pouvait évidemment pas nous laisser indifférant.

Première étape « Radio Kaikan » est un centre commercial niché dans un immeuble tout entier, comprenant des boutiques de toutes sortes, principalement autour des goodies, figurines, et poupées. Parmi les plus remarquables il y a l’immense AmiAmi, et la boutique la plus convoitée par les filles : Azone Labelshop.

La seconde étape a été de jouer dans l’une des salles d’arcade les plus emblématiques du lieu, celle de SEGA. Nous avons été un peu désappointé par le peu de monde qu’elle drainait et les machines qu’elle présentait, pressentant que cela devait être autrement lors l’âge d’or de ces salles. Cela ne nous a pas empêché de jouer au dernier Virtual Fighter pour marquer le coup.

Les poupées Azone, Dollfie dream et Smartdoll

Bien des mois avant le départ, Léopoldine s’est fortement documentée sur les poupées d’origine asiatiques et plus particulièrement japonaises. Vous n’avez pas pu passer à côté de sa passion. Nous sommes donc allés voir les boutiques « Smart doll », « Azone » et « Dollfie dream ». Aliénor et Léopoldine ont préféré économiser pour des Azone dont vous voyez le détail ci-dessous, mais voici en quelques mots comment les reconnaître.

Le top dans le monde du design et de la mode, manga et semi-réaliste, la Smart doll, conçue par Danny Choo, est fabriquée au Japon grâce à la technologie 3D comme nous vous le montrons dans la vidéo grâce à notre visite du showroom de Culture Japan. D’une taille de 60 centimètres, il existe plusieurs poupées différentes personnalisées au niveau du visage, des yeux, et de la couleur de la peau. Les perruques sont interchangeables comme les vêtements et même les yeux.

Dollfie Dream de Folks suit le même modèle. Parmi les différences on notera d’autres articulations mais surtout des partenariats comme celui avec la série Sailor Moon. Certaines poupées ne sont accessibles que via un système de loterie (nous avions vu la popularité de ce type de système au Japon à Tokyo Disney).

Enfin, il y a Azone. Cette entreprise de vêtements pour poupées s’est reconvertie avec succès dans la fabrication de leurs propres modèles. Avec succès puisque la marque s’est imposée comme l’un des plus grands fabricants de poupées de mode de collection du Japon. Il existe plusieurs tailles et collections pour contenter les fans : 1/6 (celles des filles), 1/3 et 1/12. Comme vous pouvez le voir sur cette galerie photo et la vidéo, un soin tout particulier est apporté au packaging comme aux poupées et leurs vêtements. À se demander pourquoi les poupées Azone n’ont pas encore envahies l’hexagone au delà des amateurs du Japon.

Tokyo Towa / Tokyo Tower One Piece

Alors que le monument tombe un peu dans l’oubli des touristes de passage, préférant voir la Tokyo Skytree plus moderne et surtout bien plus haute, un passage à la Tokyo Towa nous semblait indispensable.

Un lien affectif évident relie cette Tokyo Towa au coeur des parisiens puisqu’elle s’inspire évidemment de la Tour Eiffel, tout en se distinguant par sa forme légèrement différente et ses couleurs rouges et blanches. Un autre lien existe également avec les lecteurs de manga puisqu’elle y est souvent représentée. Afin de relancer son attrait un mini-parc indoor dédié à l’univers de One Piece est accessible au 1er étage de celle-ci. Composé de plusieurs expositions et animations (dont un court métrage inédit), cela ravira les fans et amusera les curieux.

Le seul reproche que l’on peut faire à la Tokyo Tower c’est qu’il lui manque une belle place, comme notre Trocadero, pour la mettre en valeur. Ainsi même si elle est légèrement plus haute que la nôtre, elle s’avère moins impressionnante cet écrin en moins. La vue sur Tokyo, ses grattes ciels et ses sanctuaires, est toutefois imprenable ce qui la rend incontournable.

Tokyo Dome City / Space HQ

Tout ne pouvait être parfait dans ce séjour-reportage et c’est sur Tokyo Dome City que c’est tombé. Sur le papier le parc à ciel ouvert dans la ville de Tokyo avait de quoi nous séduire avec ses 25 attractions. C’est raté : mauvaise signalétique, parc vide dès qu’il y a 2 gouttes de pluie, seul le sourire des opérateurs et quelques manèges ont pu sauver son attrait. La grande roue est à faire, celle-ci étant – pour les plus téméraires – traversée par un roller coaster. Il est probable néanmoins que l’expérience soit totalement différent par un beau soleil pendant les vacances des japonais, avec une ambiance plus proche de la fête foraine… il faut en tout cas l’espérer.

Tout n’est pas à jeter puisqu’il y a aussi le TeNQ Space Museum qui s’avère être une belle expérience pour les amateurs d’astronomie avec plusieurs salles de projection suivies de salles interactives où l’on retrouve notamment Sphero.

Tokyo Odaiba (Sega Joypolis, Madame Tussaud, Gundam, Teamlab Borderless)

Odaiba est une grande île artificielle située dans la baie de Tokyo. Dans le choix qui vous est proposé nous vous conseillons de faire une petite visite à SEGA Joypolis. Il s’agit d’un parc indoor, tout à fait différent de la salle d’arcade d’Akiba. Vous y trouverez principalement des simulateurs 4D, en solo ou à plusieurs, avec plus ou moins de sensations à la clé. L’attraction la plus recommandable est selon nous « Mystic Mansion〜Tale of Pandemonium〜 ». L’autre point d’intérêt est la superbe vue sur la baie depuis le fast food du dernier étage.

Si le coeur vous en dit vous pouvez voir un showroom Legoland (rien n’a voir malheureusement avec le parc à thème) et un mini Madame Tussauds, dont le principal intérêt est ce mix entre stars japonaises et internationales.

Mais ce qu’il ne faut absolument pas rater, outre le Gundam géant que vous croiserez sur votre route, c’est Teamlab Borderless, une invitation au voyage en progressant dans différentes salles où des effets de lumières et sonores de toutes sortes, mettront vos sens en éveil jusqu’au point d’orgue : la salle des lanternes. On y trouve également des salles interactives pour que vous ne soyez pas simple spectateur.

Musée Ghibli

Pas simple d’avoir ses places pour le prisé Musée Ghibli, une certaine détermination sera nécessaire pour le faire en ligne plusieurs mois avant la date souhaitée. Située à Mitaka, dans la banlieue de Tokyo, il ne faut pas le confondre avec le parc à thème qui devrait ouvrir prochainement. Un bus spécial vous attend à la sortie de la gare ferroviaire.

Lorsque vous entrez on vous remet votre billet d’entrée qui n’est autre qu’un morceau de pellicule d’un film Ghibli. Sur plusieurs salles et étages on déambule entre dessins, croquis, objets, tous lié aux univers Ghibli. Le clou du spectacle est bien sûr ce court-métrage inédit et lié au film Totoro, diffusé dans une charmante salle de cinéma.

Il est interdit d’y prendre des photos, hormis sur les zones extérieures où il est possible de déjeuner et de prendre la pose avec le géant de fer. Une boutique vous permet de repartir avec un souvenirs exclusif. Nous avons été surpris d’entendre autant de français, c’est dire que ce musée est un point d’attraction de la communauté francophone de passage au Japon.

Kyoto, le Japon traditionnel

Non, ce n’est pas du tout pour se donner bonne conscience que nous avons dédié une journée au Japon traditionnel. Que serait une visite au Japon si nous avions négligé les temples qui font sa renommée.

Mais pour le coup nous avons décidé d’opter pour un Travel Angel, un compatriote expatrié dont le métier et d’être guide touristique sur-mesure afin de bénéficier de ses connaissances sur les lieux que nous visitions.

Outre les rues historiques nous avons pu voir deux temples (Fushimi Inari-taisha, le temple aux 1000 toris, et Sanjusangendo, le temple aux 1001 statues bouddhiques) ainsi que le musée du manga (où là aussi le français se fait bien entendre, même parmi les personnel, dans cette ancienne école) et le siège de Nintendo.

Une somme de souvenirs…

Nous vous donnons rendez-vous bientôt pour le dernier Revo-Rama de cette série au pied du Mont Fuji, à Fuji-Q Highland.

Et vous qu’en pensez-vous ?

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