ie6.jpgMes amis et collègues webmaster, intégrateurs, chef de projet, chef de produit, comprendront de quoi je parle car il y a une difficulté que l’on rencontre tous : s’assurer de la compatibilité de nos plateformes web pour les différents navigateurs du marché.

Quand je parle de navigateurs (les plus connus sont Internet Explorer, Mozilla Firefox, Apple Safari, Google Chrome et Opéra) il s’agit des versions nouvelles comme anciennes, ainsi que leurs déclinaisons Windows, Mac, Linux, etc … A cela on ajoute les couches Java ou Flash et la complexité est plus importante encore sans parler du fait que certains éditeurs ne suivent pas les standards (W3C).

En effet plus nous avançons dans le temps et plus les outils à notre disposition sont puissants. Logique jusqu’ici. Sauf qu’il faut s’assurer que le grand public puisse y avoir accès dans les meilleures conditions (et pas seulement les initiés qui ont la toute dernière mise à jour qui vient de sortir). Il n’y a pas que le grand public d’ailleurs puisque les professionnels sont nombreux à retarder leurs migrations pour des questions souvent budgétaires (va-t-on changer le système d’exploitation de 1000 ou 10 000 postes sachant que l’actuel a déjà fait ces preuves notamment au niveau de la sécurité ?).

Mais pour aller de l’avant il faut bien décider un jour ou l’autre que l’on abandonne le support d’un produit. Apple est assez coutumier du fait au niveau matériel avec l’abandon de la disquette avec l’iMac comme très illustre exemple. Apple remet le couvert avec flash qui n’est pas supporté par l’iPhone et l’iPad, et qui mise sur l’HTML 5 pour le remplacer. Quand on voit l’effet que fait le flash sur certaines machines Mac OS ou Windows, on a vite compris ses limites. D’ailleurs Flash est un format propriétaire d’Adobe et donc très peu maitrisable.

Actuellement la bête noire des professionnels de la création web c’est Internet Explorer 6 utilisé par environ 10% des utilisateurs aujourd’hui malgré son ancienneté (2001). Cela s’explique notamment par le fait que les utilisateurs de Windows 2000 ne peuvent pas passer à Internet Explorer 7 et suivants ! Des sociétés comme Google ont d’ailleurs annoncé que leurs applications ne seraient à l’avenir plus forcément compatibles.

Tout cela pour vous dire qu’assurer la compatibilité de tout ce petit monde est le lot des équipes web, mais que le participatif, le collaboratif, le mobile, et le multimédia qui révolutionnent l’Internet d’aujourd’hui auront besoin des nouveaux standards, et que j’invite les utilisateurs d’IE (6 au moins) de passer sur un navigateur alternatif comme Safari, Chrome ou Firefox.