1 minute pour découvrir #Rulantica et #Krønasår l’hôtel musée ?
— Le Revo-Rama (@LeRevoRama) January 4, 2020
C’est possible avec L’instant Revo-Rama 😎 #Europapark #Kronasar #Themepark pic.twitter.com/Xi47oFkDXX
L’hôtel-musée Krønasår
Ouvert quelques mois avant Rulantica, l’hôtel Kronasar jouxte le parc aquatique d’Europa-park auquel il est dédié.
Arrivés par Flixbus, rejoindre l’hôtel au petit matin a tout du parcours du combattant. D’abord nous sommes déposés à l’entrée du parc et nous devons attendre que celle-ci ouvre, avant d’attendre à nouveau que le parc ouvre lui-même permettant d’y accéder grâce au relais information puis de l’EP Express, qui démarre à 11H. La matinée est alors déjà bien entamée, lorsqu’après 2 tours du circuit nous convenons que l’arrêt Hotels Resort est absent. Un retour au relais information, et un coup de fil de l’agent d’accueil plus tard (car il a aussi trouvé cela curieux), et nous apprenons avec lui que cet arrêt n’ouvre qu’à 15H pendant la période de Noël. Pourquoi ? Mystère. Des excuses ou un geste pour cette matinée perdue ? Non, plus. Bref il fallait passer par la zone espagnole, encore faut-il être un habitué pour le savoir. Ici une navette nous attend (c’est plutôt vous qui l’attendez 20 minutes), et enfin direction Kronasar ! Bref, un système à revoir pour penser à ceux qui arrivent en bus ou qui sont déposés à l’entrée. À Europa-park, peu de personnel parlant français au sein des hôtels comme nous le constatons à chaque fois (contrairement aux boutiques), c’est dommage mais ok pour l’anglais, on commence à être habitués.
Dès la navette on voit l’entrée de Rulantica, et celle-ci n’incite pas plus à l’optimisme que celle d’une piscine. Heureusement il en est tout à fait autrement de l’hôtel ! Celui-ci est magnifique, comme musée d’une citée aquatique oubliée, avec de nombreux objets et références à étudier. Agréable pour y séjourner, il est très bien thémé de l’entrée à la chambre. Petit bonus : l’accès direct vers Rulantica qui a pour effet de nous faire éviter l’entrée habituelle qui aurait cassé l’immersion recherchée.
Bon point donc pour l’hôtel-musée Kronasar, et son superbe buffet petit-déjeuner, qui devient donc indissociable d’un séjour vers Rulantica.
Rulantica.
Nous avions une grosse attente pour ce parc aquatique tant le teasing a été réussi. Films, concept-arts, de nombreux éléments visaient à nous donner envie de découvrir ce lieu mystérieux. Nous avions aimé Universal’s Volcano Bay, on s’attendait à au moins aussi bien…
45 hectares, 25 attractions, et un investissement total estimé à 180 millions d’euros (70 pour Kronasar), il y avait de quoi être agréablement surpris. Même si Volcano Bay aurait bénéficié de 600 millions de dollars, comparaison n’est pas raison, on en avait déjà abondamment parlé lors de notre reportage sur Symbolica à Efteling.
Première bonne surprise avec un bracelet qui sert d’entrée et de clé pour un casier (que vous pouvez rejoindre à n’importe quel moment de la journée, et dont vous pouvez retrouver le numéro grâce à une borne, bien vu). Il ne possède malheureusement pas d’horloge, ce qui est gênant puisque le parc en dispose de très peu. Vous pouvez aussi régler vos achats, même les enfants le peuvent avec un plafond réduit (mais c’est étonnant). À la fin de la journée, vous passez à la caisse puis vous rendez le précieux.
Les noms imprononçables des attractions ne permettent pas de s’en souvenirs et de se les approprier. Cela n’empêche pas de bien en profiter, il y en a pour tous les goûts, de la détente, à l’amusement familial, en passant pour les sensations fortes. Si vous aimez la bière et la pop allemande (j’ai appris qu’on disait G-Pop… Dit-on F-Pop aussi ??!) vous serez servis. C’est assez étonnant de voir les visiteurs avec leur chope à la main alors qu’ils sont dans les bassins.
On passe donc une très bonne demi-journée (c’est suffisant) à Rulantica. On pourrait passer plus si les transats n’étaient pas utilisés comme « portes-serviettes » au lieu d’être occupés par des gens … Du coup il n’y en a pas assez. Là il y un ratage. Lors de la réservation ils auraient pu aussi proposer un billet 1 jour 2 parcs, ce qui nous aurait permis de terminer la soirée avec les shows de Noël d’Europa-Park. Dommage.
Cependant nous avons quand même été déçu par la qualité de l’immersion, et pouvons comparer l’expérience Rulantica à celle de l’Aqualagon de Village Nature près de Disneyland Paris, même s’il y a moins d’attractions aquatiques. Quand on est à Volcano Bay on oublie que c’est une piscine, ici non. C’est la grande différence. Cela manque aussi d’explications à l’entrée des différentes zones, on est souvent obligés de deviner.
Rulantica à Europa-park.
Nous saluons également l’autre bonne idée qui est d’introduire du Rulantica dans le parc principal. On connaissait le clin d’oeil dans la file d’attente du Volétarium, on a maintenant un parcours scénique des plus charmants (file d’attente comprise) dans le quartier norvégien : Snorri Touren. On aime.
L’occasion aussi pour nous de voir les autres nouveautés depuis notre dernière visite comme Can-Can Coaster et Madame Freudenreich Curiosités, un peu perchée mais du coup originale.
On a aussi apprécié le nouveau film 4D « Une nuit au parc », c’est appréciable de voir ces films d’animation donner vie aux personnages, et de les voir changer régulièrement. Après on se demande si c’est un hommage à « Une nuit au musée » ou du plagiat, on vous laissera juge, avec Europa-park on ne sait jamais vraiment et votre avis dépendra de l’affection que vous portez au parc. Léopoldine préconise un contenu un peu plus mature, pour des histoires un peu plus recherchées et originales.
Enfin, notre journée s’arrêtera avec le show mapping sur la sphère de Can-Can Coaster. Court mais joué plusieurs fois dans la soirée, c’est exactement ce qu’il faut faire, comme à Villa Volta. On aurait aimé voir les spectacles de Noël comme il y a deux ans, malheureusement la navette passe trop tôt pour cela.
Que de chemin pour Europa-park depuis notre dernière visite. Malgré un incendie dévastateur on a eu le droit à de nombreuses nouveautés. On pourrait nous trouver sévère avec le Resort de la famille Mack, mais c’est aussi parce que l’on attend beaucoup du parc qui s’annonce de lui-même comme le meilleur du monde et en concurrent direct de Disneyland Paris. Pour cela il y a encore une marche à gravir, cela n’empêche pas d’y passer d’excellents moments (et puis c’est proche de l’Alsace, c’est déjà un bon argument non ?)