Après avoir revu l’excellent Captain America Cival War tout juste sorti en Blu-Ray, nous avons découvert le nouveau super-héros qui rejoint le MCO « Marvel Cinematic Universe » : Doctor Strange.
Nous attendions le sorcier suprême, maître des arts mystiques, avec impatience, d’autant qu’il est incarné par un acteur britannique que toute la famille adore : Benedict Cumberbatch (Sherlock).
Une quête initiatique un peu banale pour démarrer la carrière de Doctor Strange
Marvel présente Doctor Strange, l’histoire du Dr Stephen Strange, neurochirurgien mondialement célèbre dont la vie change pour toujours après un horrible accident de voiture qui lui fait perdre l’usage de ses mains. Quand la médecine traditionnelle échoue, il est obligé de chercher des soins, et de l’espoir, dans un endroit improbable ; une enclave mystérieuse connue sous le nom de Kamar-Taj. Il apprendra vite qu’il ne s’agit pas seulement d’un centre de soins, mais aussi de la ligne de front d’une bataille entre deux invisibles forces obscures qui ont l’intention de détruire notre réalité. Très vite, Strange – doté de pouvoirs magiques qu’il viendra d’obtenir – sera forcé de choisir entre reprendre le cours de sa vie faite de richesse et de prestige, ou tout laisser derrière lui pour défendre le monde en tant que plus puissant sorcier vivant. Rejoignez Strange dans son aventure dangereuse, mystique et époustouflante dans Doctor Strange.
Commençons par le sujet qui fâche un peu : le scénario. Celui-ci a, au départ, un air de « déjà vu ». Le docteur arrogant et cynique qui a un accident, et qui démarre une quête initiatique (si possible dans un pays éloigné et un peu mystique dans nos esprits) afin de « guérir » avant d’être entraîné dans un combat, un peu malgré lui. On a déjà vu ce genre de quête dans « Batman Begins » par exemple avec d’étranges similitudes visuelles.
Pourtant il semble fidèle aux comics book qui ont décrit sa naissance, on ne peut donc pas en vouloir aux scénaristes. Par ailleurs il devient de plus en plus compliqué de faire un film sur la naissance d’un super-héros tant le sujet a été maintes fois abordé, on préfère nettement des scénarios plus complexes, comme ceux décrits par exemple dans Captain America The Winter Soldier… Mais il faut bien démarrer quelque part ! (certains super-héros apparaissent d’ailleurs dans ces films avant de revenir plus tard, comme Spiderman, Wanda la Sorcière Rouge ou Vision par exemple. Une recette qui marchera peut être mieux à l’avenir).
Du coup on attend un peu de voir Docteur Strange dans d’autres films, comme Thor ou Les Avengers.
Doctor Strange, un univers et des effets spéciaux dignes de Matrix et d’Inception.
Là encore, il y a du « déjà vu » comme la ville qui se referme sur elle-même. En effet dans notre monde ou des univers parallèles, les adeptes de l’ancien peuvent défier les lois de la nature et de la réalité. On remet celle-ci en doute comme dans Inception et Matrix par exemple.
Pour autant, elle est bien mise en œuvre, et la 3D est du coup un plus indéniable à ce genre de production. Une grand oui donc pour cette inspiration bien choisie.
Doctor Strange, une belle réalisation mais aussi de belles compositions signées Michael Giacchino
Du côté de la musique on note la formidable partition de Michael Giacchino ! S’il y a une grande faiblesse dans les films Marvel c’est l’absence de vraie créativité et continuité musicale (Alan Silvestri aurait du être mis plus souvent à contribution), parfois même au sein d’une même série. Le choix ici de Michael Giacchino est parfait, et on réécoute « The Master of the Mystic – End Credits » en boucle avec grand plaisir. George Lucas l’avait compris avec Star Wars, une continuité musicale est INDISPENSABLE.
On retrouvera ce compositeur dans « Rogue One – A Star Wars Story » en décembre mais aussi un peu plus tard dans « Spider-man Homecoming » et « Les indestructibles 2 ».
Benedict Cumberbatch, parfait Doctor Strange
Mais je dois avouer que Doctor Strange sans Cumberbatch, ne serait pas le même film. Voir cet acteur talentueux rejoindre le casting du MCO est juste un plaisir, surtout quand on se doute qu’on le reverra dans plusieurs films à venir.
Il incarne très bien le Doctor Strange, odieux connard du début, puis le super-héros en devenir (aidé par une cape plutôt capricieuse !). On adhère IL EST Strange. Cela nous fait donc deux fameux docteurs du côté britannique.
Pour conclure, dommage que le scénario soit un peu décevant pour cette entrée en matière, mais Doctor Strange a bien d’autres qualités qui en font un long métrage agréable. Le personnage va apporter une nouvelle dimension aux films Marvel à venir, et ça on l’attend avec impatience.