Impossible de voir toutes les sorties ciné de Disney, tant elles sont nombreuses cette année (et cela ne va pas s’arranger). C’est pourquoi on opte souvent pour l’option DVD pour tout ce qui n’est pas film majeur et à grand spectacle. Après tout on s’est habitué au confort du canapé grâce à Netflix et à ses programmes 4K et il est fort à parier que la plupart de ces films là sortiront un jour directement sur la plateforme de vidéo à la demande Disney + lorsque celle-ci sera disponible (sans passer par la case « salles obscures »).
Mary Poppins Returns : Oubliez vos problèmes et HOP !
Michaël et Jeanne Banks sont maintenant adultes, et ils ont besoin d’aide pour sauver la maison familiale. C’est ainsi que Mary Poppins revient, officiellement pour être la nounou des jeunes enfants, mais elle fera bien plus que cela.
Présenté comme la suite logique du film de 1964, la réalisation de Rob Marshall, prenait là un risque périlleux. Comment faire suite à une oeuvre culte, adulée par plusieurs générations, sans en dénaturer le sens, l’entrain et sans en être une pâle copie ?
Pour nous, comme pour la plupart des remakes récents, le résultat est mitigé. Oui on passe un bon moment, on est ravis d’avoir fait le voyage, et pourtant on sait qu’il ne restera pas dans les mémoires. Ici on regrette d’avoir un long métrage miroir, avec des scènes similaires censées se répondre les unes aux autres, donc sans grande originalité. Bien sûr on aime certaines des nouvelles chansons comme « La magie des ballons », l’interprétation est top à commencer par celle d’Emily Blunt, et les clins d’œils sont mignons. En bref c’est à voir, c’est sympathique, mais n’en attendez pas trop quand même … Dans l’idée nous avions préféré « Dans l’ombre de Mary ».
Christopher Robin : « On dit que rien n’est impossible, mais je fais rien tous les jours ! »
Jean-Christophe a grandit et a fondé une famille. Écrasé par les contraintes de son travail, il fait ce que chaque adulte croit bon devoir faire : oublier ses rêves d’enfant. C’est que parmi ceux-ci figurent ses amis de la forêt des rêves bleus : Winnie, Tigrou, Porcinet, Bourriquet et les autres. C’est alors que Winnie débarque à l’improviste, façon Paddington.
Sorti en salles dans une certaine indifférence, nous étions plutôt impatient de pouvoir le voir. C’est d’abord l’occasion de retrouver ces personnages qui sont certes présents dans les parcs, mais qui parlent de moins en moins aux enfants (c’est pourquoi on accueille aussi très bien l’idée d’un retour des Rangers du Risque Tic et Tac). Heureusement il y avait encore Kingdom Hearts pour remédier à ce problème.
Nous n’avons pas été déçu, le film a rempli ses promesses, même s’il n’atteint pas l’humour de Paddington. Le casting est très sympathique lui-aussi avec Ewan McGregor, Hayley Atwell, et Mark Gatiss. Quant au design des personnages, un poil modernisé notamment au niveau colorimétrique, est intéressant lui-aussi. Une belle façon de réhabiliter ces personnages dont la place n’est pas seulement sur Disney Junior, pour rappeler aux adultes que la vie c’est aussi garder son âme d’enfant et ne pas sacrifier ses rêves sur l’autel du capitalisme (plus facile à dire qu’à faire, la réalité vous rappelle bien trop vite, mais c’est bon d’y croire).