Ces derniers mois notre robinet à images préféré nous a fourni d’excellentes séries. Nous avons déjà partagé certaines de nos préférées avec vous : Jessica Jones et Daredevil, Breaking Bad et Better Call Saul, Downton Abbey et Mr Selfridge, Pretty Little Liars, Broadchurch, ou bien sûr House of Cards et Doctor Who !
Mais nous n’avons pas eu l’occasion de vous parler d’autres séries que nous avons aussi regardé, récentes mais aussi plus anciennes (il n’est jamais trop tard) : The Blacklist, Orphan Black, River, House of Cards Trilogy (ABC), House, Firefly, les 4400, et Fuller House. Certaines sont qualifiées « Original Netflix » même s’il y a clairement, dans la plupart des cas, des diffusions TV préalables dans leurs pays d’origine.
Un autre article sera consacré prochainement aux séries d’animation.
The Blacklist, la liste noire
Raymond Reddington (James Spader) est un homme recherché par le FBI. Insaisissable, les agents sont surpris lorsqu’il se rend. En réalité il veut se rapprocher de la jeune recrue, la profileuse Elizabeth Keen (Lizzy), en prétextant aider cette cellule à arrêter les pires criminels (connus ou non) qu’il a placé sur sa liste noire (Blacklist). On voit que ces arrestations arrangent autant le FBI que les affaires de Reddington. Durant les 44 épisodes des deux premières saisons, on suit d’une part les enquêtes de cette équipe, et d’autre part les relations entre Red et Keen qui révèlent une histoire plus globale, sous fond de machination et de complots.
Les deux premières saisons sont disponibles sur Netflix, mais ont également été diffusées sur TF1 (la saison 3 démarre même ce soir). Aux États-Unis on doit The Blacklist à la NBC.
C’est une série agréable dans son genre, avec un casting plutôt réussi (même si Megan Boone donne tout le temps l’impression d’être au bord des larmes, c’est parfois agaçant). La fin de la saison 2 est une très agréable réussite. The Blacklist court cependant le risque d’un destin à la Alias si elle s’enferre trop longtemps dans une intrigue aux trop multiples et finalement invraisemblables rebondissements. Il va falloir se renouveler ! Réponse dans la saison 3 !
Orphan Black, Sans origine
Cette série canadienne est étonnante ! Dans le premier épisode on rencontre Sarah Manning, une jeune femme un peu perdue, qui assiste à une scène traumatisante : une femme (Beth) lui ressemblant trait pour trait se suicide face à elle. Elle décide alors de prendre sa place et rencontre d’autres sosies (des clones) : Katja, Cosima, Alison, Helena, Rachel, et bien d’autres.
Les 3 premières saisons disponibles sur Netflix (saison 4 le 21 juillet !) sont excellentes, surtout du point de vue de l’interprétation de Tatiana Maslany qui donne une vraie personnalité à chacune des clones ! Au point que l’on y croit complètement et que l’on s’attache à l’une ou l’autre.
Du point de vue de l’intrigue, là encore il y a complot / machination d’organisations qui auraient créé ces clones dans un but bien précis. Cela donne lieu à de nombreux rebondissements et scènes d’action. On a beaucoup apprécié en espérant que la série saura se renouveler dans cette nouvelle saison.
Insolite : Orphan Black a été diffusée sur la chaîne TNT Numéro 23, chaîne très confidentielle en audience, critiquée pour la faible qualité de ses programmes, et des relations tendues avec le CSA. Étonnant qu’une pépite s’y soit perdue (mais ce n’est pas le seul exemple).
River
River est une série britannique diffusée sur la BBC. Elle est très courte avec ses 6 épisodes, mais vaut la peine d’être découverte pour son rythme, assez lent et plus axé sur la psychologie de l’inspecteur John River.
Proche de la retraite, il entend des voix, celles de sa coéquipière qui a été tuée lors d’une enquête qu’il tente encore de résoudre. On en apprend alors plus sur la relation qu’ils entretenaient.
C’est aussi le plaisir de retrouver Stellan John Skarsgård, acteur suédois que l’on a pu voir dans les films Thor de Marvel.
House of Cards Trilogy (ABC)
Nous avons déjà parlé plusieurs fois de l’excellente série américaine « House of Cards » avec Kevin Spacey et Robin Wright. Savez-vous qu’il s’agit tout d’abord d’une série de livres britanniques signés Michael Dobbs (homme politique conservateur qui a travaillé pour Margaret Thatcher notamment) adaptés en 3 mini-séries de 4 épisodes de 55 minutes ?
Bien sûr la série date de 1990, 93 et 95 et cela se ressent dans le format de l’image et la réalisation. Cependant vous auriez tort de vous arrêter à ce détail : Ian Richardson est excellent (Francis Urquhart est au moins aussi charismatique ET détestable que Frank Underwood), et l’intrigue, plus proche de nous, est très différente même s’il y a des similitudes dans la trame générale. On aimerait que la France soit capable de produire une série politique de cet acabit.
Sans vous spoiler, je me demande si Frank Underwood finira comme Francis Urquhart …
Dr House
Je devais sans doute être le dernier français à ne pas connaître le fameux Dr House alors que 8 saisons ont été diffusées sur TF1. Peut être parce que j’ai eu une overdose de série médicale avec ER/Urgences, et que je n’ai pas accroché du tout sur Grey’s Anatomy. Pourtant House est une série très différente qui vaut la peine d’être découverte.
House est un diagnosticien de renommé, présenté comme le meilleur. Il a des méthodes un peu spéciales, jugées dangereuses et irresponsables par beaucoup, mais parvient dans chaque épisode à résoudre les cas qui lui sont présentés, avec une équipe qui l’aide surtout à réfléchir. Il est aussi accroc à la Vicodine ce qui le conduira à être tantôt odieux, tantôt … odieux.
Durant les 8 saisons il y a du bon, du très bon même, et d’autres choses moins bien. La série est sans doute allée un peu trop loin, et j’aurais aimé qu’il finisse avec Lisa Cuddy (la directrice de l’hôpital des saisons 1 à 7) car après tant de rebondissements incroyables un « happy end » n’aurait pas été de refus. J’avoue que j’ai parfois regardé que d’un œil quand ça tournait en rond (117 épisodes de 42 minutes quand même !)
On aime le casting, notamment Jennifer Morrison (en brune) que l’on avait découvert dans « Once Upon a Time ». Bref si vous ne connaissez pas, il est toujours temps de découvrir Hugh Laurie dans Dr. House.
Firefly et Serenity
Si je vous dis Joss Whedon vous me dites Buffy et Avengers. Vous aurez complètement raison, pourtant une petite pépite est un peu passée inaperçue (sauf pour les fans) : Firefly. Ce « space western » ne comptera malheureusement que 14 épisodes, mais sera conclu par un film : Serenity. On peut sans doute en vouloir à la Fox, car les épisodes ont semble-t-il été diffusés de façon anarchique, alors que les DVD ont connu bien plus de succès.
Un univers en 2517, après que la terre surpeuplée ait colonisé de nombreuses planètes qui ont été transformées, certaines favorisées d’autres non. La série démarre d’ailleurs par une guerre. Le vaisseau Serenity et son équipage tente de faire des affaires en contrebande et se retrouve confronté au personnage de River, surdouée qui a été enlevée et sur laquelle des expériences ont été menées. Un secret à découvrir donc.
Vraiment une série très sympa, un univers unique et des personnages très différents mais tous intéressants. Une réussite de Joss Whedon qu’on aurait aimé voir continuer un peu plus longtemps.
Les 4400
Autre série, diffusée sur M6 cette fois, à côté de laquelle j’étais complètement passé : les 4400. Le synopsis était pourtant séduisant : 4400 personnes ont été mystérieusement enlevées dans des époques différentes (sans qu’on puisse y prêter vraiment attention vu la différence temporelle) pour toutes réapparaître au même moment avec des dons différents. Est-ce des extra-terrestres, ou une manipulation du futur, dans quel but … C’est la trame des 4400. De quoi faire une belle intrigue de science-fiction.
On a apprécié, les personnages sont plutôt intéressants. Malheureusement le côté sectaire et l’histoire de la « Terre promise » c’est un peu « too much ». J’ai un peu l’impression qu’une formidable idée a été un peu gâchée.
Il y a pourtant encore du potentiel c’est pourquoi une initiative « Bring Back the 4400 » a eu beaucoup d’échos en 2015, demandant à Netflix de poursuivre la série (pas de suite a priori pour le moment).
Fuller House, La Fête à la Maison 20 ans après !
On termine par ce qui nous occupe chaque matin avec Léopoldine avant d’aller à l’école : La Fête à la Maison !
Je regardais la série (en tout cas les premières saisons) lorsque j’étais ado et qu’elle passait sur France 2 dans Giga. C’était un sitcom plutôt drôle, avec en tête d’affiche la petite Michelle (les sœurs Olsen).
Voilà que Netflix nous propose « La Fête à la Maison : 20 ans après » avec le retour de DJ, Stéphanie, et Kimmy, accompagnées cette fois de leurs enfants. La série démarre de façon un peu curieuse, avec le retour des adultes d’antan qui ont forcément beaucoup changé (surtout Bob Saget). Heureusement cela s’arrange et on retrouve un rythme de sitcom plus classique. C’est plutôt amusant, et il y aura même une saison 2 pour compléter ces 13 premiers épisodes. Manque malheureusement les sœurs Olsen. De quoi prendre le relais de Bonne Chance Charlie de Disney Channel.
Du coup on regarde avec Léopoldine les 8 premières saisons soit 192 épisodes de 25 minutes ! Amusant, je ne m’en serais jamais douté lors des premières diffusions sur Antenne 2 🙂 Un double épisode nous a particulièrement plu « The House meets the Mouse », à Walt Disney World en 1993. ABC ne faisait pas encore partie du groupe Disney (1996) et Disneyland Paris n’avait alors qu’un an. De quoi nous faire rêver à l’époque !
Et vous qu’en pensez-vous ? Quelles sont vos dernières découvertes sur Netflix ?