Très attendu des fans, ce long-métrage est l’adaptation d’une comédie musicale jouée à Broadway entre 1987 et 1989 avant de voyager à Londres et brièvement à Paris.
Mêlant plusieurs contes comme Cendrillon, Raiponce, Jack et le Haricot Magique, Le Petit Chaperon Rouge … elle a été créée par le compositeur et parolier Stephen Sondheim associé au librettiste James Lapine.
Synopsis :
« Il était une fois un lointain royaume dans lequel vivait un petit garçon que l’on appellerait quelques années plus tard le Boulanger (James Corden). Son père (Simon Russell Beale) fut surpris en train de voler des haricots magiques dans le potager de sa voisine, la Sorcière (Meryl Streep). Pour la punir d’avoir perdu les précieux haricots, un sort fut jeté à la Sorcière, qui devint laide. En représailles, celle-ci maudit la famille du Boulanger en s’assurant qu’elle n’aurait jamais d’enfant…
Bien des années plus tard, le petit garçon, devenu le Boulanger, et sa femme (Emily Blunt) apprennent que pour lever la malédiction qui pèse sur eux, ils doivent se rendre dans la forêt en quête des ingrédients qui permettront à la Sorcière de retrouver sa beauté d’antan. Dans les 3 jours précédant le lever de la lune bleue – un phénomène qui ne se produit que tous les 100 ans – ils doivent avoir rassemblé 4 choses : une vache blanche comme le lait, une mèche de cheveux blonds comme les blés, une cape rouge comme le sang et une pantoufle pure comme l’or.
Dans les bois, ils croisent le chemin de Cendrillon (Anna Kendrick) qui fuit le Palais chaussée d’une paire de pantoufles en or ; le Petit Chaperon Rouge (Lilla Crawford) qui se rend chez sa grand-mère, poursuivi par le Loup (Johnny Depp) ; la jeune et belle Raiponce (MacKenzie Mauzy), retenue prisonnière dans une tour par la Sorcière ; et le jeune Jack (Daniel Huttlestone) qui se rend au marché pour vendre son unique vache, Milky-White, afin d’apaiser la colère de sa mère (Tracey Ullman). Chacun d’eux a un rêve qu’il souhaite réaliser.
Confrontés aux conséquences de leurs souhaits, les personnages, qui sont devenus amis dans les bois, doivent s’unir et assumer la responsabilité de leurs actes. Ce n’est qu’à ce prix qu’ils découvriront la signification de chacune de leurs quêtes… »
Comme vous le savez, avec Léopoldine et Aliénor, nous aimons beaucoup les contes, les comédies musicales, et Disney qui mêle souvent ces ingrédients pour le cinéma ou dans ses parcs. Nous attendions donc avec impatience ce long-métrage de Rob Marshall, d’autant que son casting est parfait avec notamment Anna Kendrick et Meryl Streep.
Nous ne connaissions cependant rien de la comédie musicale avant de visionner le film, ce qui nous a laissé la surprise sur l’évolution de ces différents personnages, qui s’éloigne parfois des contes, ou s’en rapproche d’autres fois davantage que dans les films d’animation (je pense notamment à Cendrillon).
On peut dire qu’il y a deux grands actes : les vœux des protagonistes dans leurs quêtes individuelles (avec notamment le prologue de 12 minutes « I wish »), parfois égoïstes, puis la lutte collective contre la conséquence de leurs actes (« No One is Alone ») qui résume la morale réconfortante de l’histoire.
Il faut savoir qu’Into The Woods se regarde en version originale avec, si vous le souhaitez des sous-titres français ou anglais. En effet il serait compliqué de vouloir doubler une œuvre telle que celle-ci, chantée à 80% du temps.
Pour les enfants, et ceux qui ne sont pas très « comédies musicales » cela peut donc être compliqué. Pour Aliénor et Léopoldine, elles ont regardé volontiers, s’intéressant aux différences par rapport aux histoires qu’elles croyaient connaître sur le bout des doigts.
En ce qui me concerne, j’ai tout de suite accroché à l’ambiance, pour la musique il m’a fallu plusieurs réécoutes afin de bien l’apprécier. Le style, là encore « très broadway » que l’on entend assez rarement par chez nous, s’approprie si on veut bien en faire l’effort.
La réalisation est de qualité, assez comparable aux autres productions Disney du moment comme Maleficent. Les bois sont sombres et inquiétants, on n’en ressort forcément différent, même lorsque l’on est une sorcière.
Liste des chansons
1. “Prologue: Into the Woods” – Ensemble
2. “Cinderella at the Grave” – La Mère de Cendrillon
3. “Hello, Little Girl” – Le Loup, Le Petit Chaperon rouge
4. “I Know Things Now”– Le Petit Chaperon rouge
5. “A Very Nice Prince” – Cendrillon, la Femme du Boulanger
6. “Giants in the Sky” – Jack
7. “Agony” – Le Prince de Cendrillon, le Prince de Raiponce
8. “It Takes Two” – La Femme du Boulanger, le Boulanger
9. “Stay With Me” – La Sorcière
10. “On the Steps of the Palace” – Cendrillon
11. “Careful My Toe” – La Belle-mère, Florinda, Lucinda
12. “Ever After” (Instrumental)
13. “Witch’s Lament” – La Sorcière
14. “Any Moment” – Le Prince de Cendrillon, la Femme du Boulanger
15. “Moments in the Woods” – La Femme du Boulanger
16. “Your Fault” – Jack, le Boulanger, Le Petit Chaperon rouge, la Sorcière, Cendrillon
17. “Last Midnight” – La Sorcière
18. “No One Is Alone” – Cendrillon, le Boulanger, le Petit Chaperon rouge, Jack
19. “Finale/Children Will Listen (Part 1)” – Le Boulanger, la Femme du Boulanger, la Sorcière, Ensemble
20. “Finale/Children Will Listen (Part 2)” – Ensemble
Pour résumer, Into The Woods est un beau pari de la part de Disney, surtout en France où il est sorti en salles en début d’année. C’est risqué pour un public non habitué, mais cela fait plaisir.
Vous l’avez compris, si vous aimez comme nous les contes et les comédies musicales, vous ne devez pas rater Into The Woods. Et même si ce n’est pas le cas, essayez donc !
Et vous qu’en pensez-vous ?