Je vous ai annoncé il y a déjà plusieurs semaines la sortie prochaine du jeu Kinect Disneyland. Je profiterai d’ailleurs de cet article pour le conclure avec de nouvelles vidéo du jeu postées par StitchKingdom. Mais avant d’envisager l’achat de ce jeu à sa sortie, fallait-il encore posséder une Kinect et l’avoir apprivoisé, ce qui n’était pas le cas de notre petite famille. En fait nous n’avions même pas de XBox 360, nous en étions resté à la Wii (Piètres Geeks). J’ai donc opté pour un bundle Xbox360 + Kinect + 2 jeux (Kinect Adventure + Joy Ride). Un Noël en avance, qui a été évidemment fort bien accueilli par les filles. J’ai souhaité partager avec vous nos premières heures de jeu et notre avis, que vous ne devrez pas hésiter à compléter par le votre via les commentaires.
Après réception du pack, vint rapidement l’étape installation. C’est là que l’on se rend compte qu’il manque une prise HDMI sur votre Home Cinéma et que vous devrez débrancher l’Apple TV au besoin. C’est là que j’ai remarqué aussi, surtout lorsqu’elle a commencé à bouger, que la Kinect avait des petits airs de « Wall-E »… voir de Big Brother puisqu’elle est capable de prendre des photos de vous en train de jouer.
Puis vint le premier démarrage avec son lot d’explications, l’installation du Wifi forcément laborieuse, et les nombreuses mises à jour (de la Xbox, de Xbox Live, de Kinect, et des jeux !). Je me suis alors rappelé que la Kinect est commercialisée par la même « petite start-up » qui a mis au monde Windows, j’ai nommé Microsoft (et comme vous savez je suis plutôt Apple 😉 ). Mais j’arrêterai là la « mauvaise foi », car la Kinect est pour moi à mettre au rang des grandes réussites de la firme de Redmond.
Car la Kinect, que l’on a connu sous le nom de Project Natal, est issue en partie d’une technologie développée par la société israélienne PrimeSense et utilisée par Microsoft comme périphérique de sa console de jeux. Le périphérique permet de se passer de manettes et le contrôle d’un jeu grâce aux mouvements d’un ou plusieurs joueurs. Cela va donc plus loin que la Wiimote, puisque ce périphérique permet d’interagir grâce à la reconnaissance de mouvements, d’images, et commande vocale (non testée, pas sûr que cela soit disponible pour notre langue). Ainsi, on contrôle une interface un peu comme dans Minority Report… ou pas loin !
Mais la Kinect ne devrait pas servir qu’aux jeux, car elle a déjà été « piratée » possédant un driver non officiel et totalement opensource et basé sur openGL. Microsoft a par ailleurs répliqué en proposant un SDK pour Windows. On peut alors imaginer que les développeurs vont s’en emparer et nous pondre quelques joyaux comme ce fut le cas sur iPhone / iPad, et comme vous pourrez le vérifier avec la vidéo ci dessous. L’industrie « médicale » s’y est mise, comme celle du X… Mastercard a même présenté une solution de paiement…
Après la révolution tactile et mobile, il se pourrait donc bien qu’il y ai une nouvelle révolution possible, combiné à la 3D cela promet d’être détonnant. Pour Microsoft c’est aussi la poule aux oeufs d’or puisque en Mars 2011, soit 4 mois après le début de sa commercialisation, 10 millions d’unités ont été vendues.
Revenons en donc à notre utilisation familiale, et à notre découverte de ce périphérique avec Kinect Adventures et Joy of Ride (en attendant Kinect Disneyland, et avant cela Kinectimals, et Child of Eden). Ces deux jeux étant fournis avec le bundle on peut donc imaginer qu’ils sont parfait pour se familiariser avec cette nouvelle façon de jouer en attendant de vrais titres, d’ailleurs on en fait vite le tour.
Ma première constatation a été que c’est plutôt précis, et encore plus amusant que la Wii d’y jouer avec les enfants quand il faut bouger les bras, les jambes, tourner, sauter, faire semblant de voler, de planer… La mécanique a vite été compris par mes petites filles (à 5 ans, un peu plus difficile à 3, même si elle s’amuse).
Pour ne pas renverser la carafe d’eau comme moi, il est conseillé de faire de la place, on a tôt fait de se faire enguirlander par le système car on avance de trop vers l’écran. Parfois aussi, le système se trompe de personnage avec le deuxième joueur.
Mais mis à part cela est plutôt bluffant. Pendant le jeu, la Kinect peut prendre des photos aux moments clés, ce que vous désactiverez sûrement si vous jouez parfois seul et en caleçon… Les photos qui vous plaisent le plus peuvent être partagés sur Xbox Live.
En bref, les filles en redemandent, et leur Papa aussi. Il est fort à parier qu’outre les jeux annoncés dans cet article, nous en reparlions sur ce blog, de la même façon que pour nos découvertes iPhone / iPad. Reste à me permettre de jouer de la Harpe Laser, façon Jean-Michel Jarre 🙂
Et vous qu’en pensez vous ? Avez vous envie d’acheter une Kinect ou en avez vous une ? Si vous avez des enfants avez vous testé avec eux ? Qu’en ont ils pensé ? Quels types d’application verriez vous bien sur Kinect mis à part les jeux ?
En savoir plus :