atari520.jpgJe me souviens avoir reçu mon premier ordinateur, un Atari 520 STF, à l’âge de 7 ans. Avec du recul c’est certainement le plus beau cadeau que ma mère ai pu me faire, un pari sur l’avenir qui s’est révélé payant. Pour mémoire cet Atari était certes grand public mais disposait déjà d’un écran couleur, d’une interface graphique et d’une souris, ainsi que d’un lecteur de disquettes.

A la même époque l’école primaire dans laquelle j’étais venait de recevoir les ordinateurs pour sa salle informatique (ce qui était déjà beaucoup pour une école en 1987 !). Il s’agissait de Thomson MO5. En fait l’école avait été équipée dans le cadre du plan de Laurent Fabius (1er Ministre en 1985) nommé l’Informatique pour Tous. Le choix de Thomson n’est pas anodin… Le gouvernement n’allait pas choisir Atari, ou Apple n’est ce pas.

Pourtant déjà, même si j’aurais du paraître privilégié, au contraire pour moi cela était une punition. En effet l’outil de Thomson n’était en rien aussi convivial et intuitif que ce que j’avais la chance d’avoir à la maison !

Si avoir une salle informatique est devenu courant dans les établissements scolaires, je vois toujours les élèves avec des sacs lourds, de gros livres et des cahiers, et j’imagine très bien le tableau noir avec des craies, au mieux le tableau blanc.

Il y a peu j’ai lu dans la presse un article sur une énième expérimentation d’une école numérique. Cela se compose d’ordinateurs portable, d’un tableau blanc interactif (TBI), et d’un système pour recharger le tout. Le TBI est, si j’ai bien compris, une grande surface tactile qui permet de d’écrire et de manipuler des objets.

Les avantages sont nombreux :

  • Les enfants sont déjà ouvert naturellement au monde des nouvelles technologies et il faut les y encourager.
  • Les livres sont vites dépassés.
  • Les livres sont lourds.
  • Un tableau interactif évite l’allergie à la craie.
  • Un tableau interactif permet (je l’espère) de voir du contenu multimédia.
  • Un tableau interactif permet (je l’espère aussi) d’interagir avec des élèves et de comptabiliser rapidement des résultats / appliquer des corrections.
  • Au lieu d’un ordinateur portable je verrais d’avantage un tablette tactile un peu plus grande que l’Iphone de la taille d’une ardoise (ce qui se prépare en ce moment chez Apple et Microsoft semble-t-il).

Le coût semble important et pourtant les livres et fournitures coûtent chers, les problèmes de santé liés au poids des sacs et aux allergies aussi, et si cela permet d’être plus efficace dans l’éducation de nos enfants alors cela n’a pas de prix !

Ce qui m’étonne c’est qu’en 2009 nous n’en soyons qu’à ce niveau, alors que l’informatique a fait des bons considérables et que des premières tentatives étaient déjà faites quand j’étais un élève d’école primaire ! Paraîtrait que les éditeurs de manuels scolaires n’ont pas l’intention de lâcher une manne financière assurée…