amour3ans.jpgFrédéric Beigbeder en a fait un livre qui porte le titre « L’Amour dure 3 ans ».

Il repose sur une théorie que j’avais en effet lu dans la presse notamment via Lucy Vincent, neurobiologiste qui apporte un regard scientifique sur la mécanique de notre cerveau qui conduit à ce que l’on appelle l’Amour. Cela est notamment expliqué en détail sur le site de Psychologies. Chacun sait que lors d’une rencontre notre cerveau joue un rôle très important en libérant un certain nombre de substances qui modifie notre comportement. Ce rôle persisterait tout au long d’une histoire d’amour et s’estomperait au fil du temps si on y prend pas garde.

L’explication est grossièrement celle-ci. L’être humain a pour nécessité d’assurer la descendance de l’espèce. Pour cela il fallait à la fois chasser et protéger l’enfant, ce qui impose d’être à deux. Pendant au moins 3 ans nous sommes aveugles aux défauts de l’autre et mal lors de son absence. Cela permet donc d’assurer cette solidarité jusqu’à ce que l’enfant soit à peu près autonome. Puis petit à petit les effets s’estompent, d’autant plus vite si d’autres interactions ne sont pas activés notamment lorsqu’un couple passe un moment intime ou fait l’amour.

J’espère ne pas avoir trop schématisé l’idée générale de cette théorie. Celle-ci peut paraître cynique et bien loin du conte de fée autour de la princesse et du prince charmant dont on nous rabat les oreilles de l’enfance à aujourd’hui notamment via des sites internet comme Meetic (j’y reviendrai tient). Pourtant être conscient de ce fonctionnement ne peut il pas nous aider à nous y préparer voir à nous y affranchir ?

Par ailleurs il y a de l’espoir puisque l’on nous apprend que 20 générations suffisent à modifier le génome d’une espèce et que nous sommes peut être en train de vivre ces modifications. L’homme par exemple ne serait peut être plus programmé pour chasser et la femme pour élever les enfants ? Notre espèce vit peut être les bouleversements qu’imposent ceux de notre société. Et de savoir cela, c’est rassurant.

Mes grands parents vivent ensemble depuis au moins 50 ans et cela montre bien que tout est possible, tant que l’on sait voir l’autre tel qu’il est, faire des efforts et préserver ces moments d’intimités si importants. C’est un challenge qu’il nous faut relever pour être heureux à deux.