Après avoir découvert Itunes et l’Apple Store qui permet l’achat de morceaux numérisés à l’unité, j’ai opté en complément pour un autre type d’offre devenu emblématique en France grâce à Deezer. Il s’agit ici d’écouter ses listes de lecture en ligne et gratuitement, les ayants droits étant rémunérés par la société éditrice du site. Idéal pour faire des découvertes par exemple ou écouter des morceaux que l’on n’aurait jamais acheté par ailleurs.

Seulement se pose la question du modèle économique. Comment peut-on proposer légalement et gratuitement un large catalogue d’oeuvres musicales ?
Ce week-end j’ai découvert un concurrent de Deezer qui s’appelle Spotify et qui m’a séduit. Alors que Deezer a mis l’accent sur l’aspect réseau social (qui est très intéressant), Spotify a intelligemment opté pour la monétisation de son offre.

Spotify propose ainsi une offre premium à 10 euros par mois avec des avantages tels qu’une meilleure qualité d’écoute, pas de publicité et surtout la possibilité d’écouter sa musique sur l’Iphone (et autres mobiles sous Android) online ET offline.

Hadopi, loi coûteuse et surtout technologiquement inadaptée et dépassée, promet de pendre haut et court les « méchants pirates » alors que nous sommes déjà dans l’étape d’après qui consiste à imaginer des offres intelligentes et nouvelles, de s’affranchir des modèles du passé pour inventer celui du 21ème siècle ou au moins Web compatible.

A mon sens, la culture doit être proposée à tous qu’il s’agisse de livres, de musées, de cinéma, de musique (pourtant taxé à 19,6% une autre anomalie). Il ne s’agît pas de ne pas rémunérer les artistes bien au contraire, mais de trouver de nouveaux modèles économiques et culturels qui pourront privilégier les créateurs ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

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