La triste disparition de Marina mets en évidence les dysfonctionnements du système d’alertes en cas de suspicions de maltraitances.

Dans ce cas il semblerait que les soupçons étaient importants. Malgré tout cela n’a pas évité le drame.

L’occasion de rappeler qu’il existe un numéro d’appel gratuit 24/24 et anonyme (il n’apparaît pas sur la facture détaillée) le 119.

Un site internet lui est dédié.

http://www.allo119.gouv.fr/

Les cas sont ensuite transmis au Conseil Général et traités depuis une cellule spécialisée qui peut décider de diligenter une enquête sur le terrain avec toutes les limites que l’exercice peut avoir. Par ailleurs il semblerait qu’en cas de déménagement le suivi soit de fait rendu difficile.

Il y a sans aucun doute un débat à ouvrir d’urgence (avec toutes les questions connexes évoquées aussi sur ce blog) pour améliorer le dispositif, et sur l’idée du principe du précaution (qui peut sauver des vies et c’est essentiel, mais qui est à double tranchant car en cas d’erreur il peut en briser aussi).

Le législateur doit comprendre qu’on ne peut pas faire l’économie de débats et de décisions fortes sur ces sujets.