Vous aimez le moyen-âge et les vaillants chevaliers ? Cet article pourrait vous intéresser. Voici un aperçu de toutes les armes que vous auriez pût apercevoir à cette époque, dans certaines contrées du monde. Et vous, quelle serait la vôtre ? Noble épée, lourde hache, katana… Faites votre choix ! Je vais vous énumérer succinctement leurs caractéristiques pour vous y aider.

Templier

Templier

Fier combattant par une terre promise !

Nous allons passer sur les armes de la préhistoire (n’étant que des ensembles simplistes de cailloux, de bâtons et d’os) et sur l’antiquité (peut-être en parlerons-nous un petit peu) pour nous intéresser directement au moyen-âge.

Commençons dès à présent par les armes. Différents types d’armes existaient à cette époque. On peut repérer les armes de coupe, les armes contondantes, et les armes d’estoc. Parlons des armes de tranche. Les armes telles que les épées et les haches entrent parfaitement dans cette catégorie. Ces armes, étaient au moyen-âge pour la plupart en fer et en bronze. Les noms et les formes diffèrent selon les régions, les pays ou les peuples. Ces armements peuvent bien entendu être rendus à deux mains, en augmentant le poids et la taille. Cela donnait un effet beaucoup moins élégant et esthétique aux combats, mais augmentait les capacités à endommager et à détruire lorsqu’un fantassin maniait cette arme(ces caractéristiques de goût ne sont que les miennes, chacun pensant ce qui lui plaît).

Les armes dites « barbares » et sauvages n’étaient que les résultats d’avancement technologiques moins importants et surtout de problèmes financiers (et oui l’argent à toujours été soit un problème, soit une solution). Comme je l’ai dit au début, les noms et les formes dépendent des régions. En Asie, on repère le célèbre katana, au Moyen-Orient il y a le cimeterre (amenant au cimetière selon un jeu de mots de chevaliers), et en Europe, il y avait tout simplement les épées. J’ouvre ici une parenthèse sur le cimeterre, il s’agit, je l’explique, d’une épée recourbée, à un seul tranchant, et dont l’extrémité s’élargit.

Maintenant, intéressons-nous aux armes contondantes, c’est-à-dire les marteaux, les masses, les gourdins, les fléaux et j’en passe et des meilleurs. Ce sont simplement, des masses, des poids que l’on a présenté sur des manches plus ou moins longs pour augmenter la force. Les armes de ce type étaient très fréquentes en Europe (surtout en ce qui concerne les gourdins et les marteaux) car elles ne coûtaient pas énormément chères et mêmes si elles étaient vites fabriquées, elles étaient toujours efficaces. Le but de ces armes était tout simplement d’écraser les armures et les armes, et de briser les os se trouvant en dessous.

Marteau d’armes

Marteau d’armes

Très en vogue au XVIème siècle arme de frappe par excellence !

A part pour les fléaux à pointes (vous savez, ces énormes sphères à piquants au bout de chaînes, que l’on fait tournoyer au-dessus de sa tête en criant très, très fort) qui pouvaient poinçonner la chair sous les armures. Je vous indiquerais de conférer au film ’Jeanne d’Arc’ de Luc Besson, je crois, et particulièrement au personnage de La Hire qui manipule dans un de ces extraits deux fléaux.

Il ne reste plus que les armes d’estoc. Les armes d’estoc (du suédois stiken) sont des armes qui permettent de piquer l’adversaire (pour les escrimeurs, l’épée est une arme d’estoc). On employait généralement ces armes au bout de longs manches, tels que les lances, les piques et les hallebardes. Exception faite pour les hallebardes, qui possèdent un pique, mais également un côté tranchant, leur donnant ainsi les capacités d’une arme de tranche. Le meilleur exemple de peuple ayant utilisé ces armes sont les Suisses (petit clin d’œil et coup de cœur à la trilogie les royaumes du Nord où l’on parle à plusieurs reprises des gardes suisses).

En effet, ce peuple des Alpes a manipulé des années durant ces lances et ces hallebardes. Bien entendu, nul-besoin de cavalerie, là où de simples régiments de lanciers servaient d’armée de protection. Ils ont fait un véritable art du maniement des armes longues. On peut voir dans leur armée, une arme plus qu’étrange, le juste milieu entre une lance et une épée.

Swiss guards Les gardes suisses, toujours fidèles !

Swiss guards
Les gardes suisses, toujours fidèles !

Je parle là d’une gigantesque épée à deux mains, très souvent utilisée comme lance en raison de la longueur(je peux vous dire qu’elle est impressionnante, puisque j’en ai déjà manié une !).

J’explique : lors d’une charge de cavalier, les fantassins armés de ces épées sont divisées en trois rangs, le premier place cette épée contre sa cheville, le second, contre ses hanches, et le troisième sur ses épaules. Cela donné un magnifique mur de piques, qui, lors de la retraite ennemie, se transforme en hachoir géant. Les Helvètes faisaient alors tournoyer ces gigantesques armes au-dessus de leurs têtes, pour la contre-offensive.

Voilà, je finis sur cette note étrange à l’accent suisse. Merci d’avoir lu jusque là et à bientôt.