Une série qui marie admirablement, l’aventure, l’horreur et une pointe de coquinerie ^_^.
- Année de production : 2004
- Producteurs : Gainax et J. C. Staff
- Volume et durée : 24 épisodes de 24 minutes
- Directeurs : Atshushi Takeyama et Hiroshi Nishikiori
- Character Design : Shinya Hasegawa
- Producteur exécutif : Tetsuo Gensei
L’histoire :
Une grande guerre, opposant les humains et les monstres à pris place au 20ème siècle. Les monstres sont sortis gagnant de cette grande bataille et depuis, ils dirigent le monde dans l’ombre. Les hommes ont petit à petit oublié cette tragédie et tentent de vivre sans se soucier du danger…
Un jeune garçon, nommé Bocca, désintéressé par l’école, semble fortement attiré par d’anciennes histoires et légendes. Ces histoires mettent en scène des guerriers humains, nommés Meros, qui, montés sur leurs Hyver Machines (I-Bar Machines), combattirent les monstres durant le précédent siècle. Bien évidement, Bocca semble être l’un des rares humains à croire en ces histoires, ainsi, ses amis et sa propre famille se moquent légèrement de lui.
Bocca n’a pas entendu ces histoires par hasard, il rend régulièrement visite à un vieux mécanicien, que certains disent excentrique. C’est ce dernier qui a appris l’existence des monstres et des Meros au jeune héro. Il lui a également transmis le goût de lé mécanique. Bocca apprend également que seuls les guerriers Meros sont capables d’entendre et de voir la mélodie d’Oblivion, représentée sous la forme du fantôme d’une jeune fille à la chevelure rousse.
Alors qu’il se promène tranquillement dans la rue, il est accosté par une demoiselle (Sayoko), semblant être perdue dans cette grande ville. Cette dernière, presque affamée, le supplie de bien vouloir lui acheter un peu de nourriture. Ce dernier, très généreux accepte. Tous deux discutent et Sayoko lui apprend qu’elle est à la recherche d’un homme, nommé Kurofune. Bocca réfléchi et se rappelle qu’une personne nommée ainsi, traîne souvent en compagnie du vieux mécanicien.
Tous deux se rendent sur place et là, un évènement auquel Bocca ne s’attendait pas se produit. Un monstre apparaît ! Kurofune, présent sur place, s’avère être un guerrier Meros. Bocca n’en croit pas ses yeux. Le combat fait rage entre les deux protagonistes. Soudain, le jeune héro entend une étrange mélodie et découvre, qu’il possède également les capacités des guerriers Meros.
A cet instant, deux choix s’offrent à lui ; soit continuer une vie normale, en abandonnant ses nouvelles capacités, soit vivre en tant que guerrier Meros et traquer les monstres sur sa route…
Dans le monde, les monstres restent dans l’ombre et règnent par l’intermédiaire de lieutenants. Ces derniers ne sont autres que des humains, avides de pouvoirs, près à tout sacrifier (même les leurs) pour la gloire et la puissance. Chaque année, ces lieutenants doivent livrer un enfant en sacrifice aux monstres. Cet enfant sera tout simplement dévoré par ces derniers… Le combat des Meros est de rayer à jamais les monstres et leurs lieutenants de la surface de la planète. Le problème est que les habitants des différentes villes, semblent se satisfaire de ces situations…grave dilemme…
Melody of Oblivion n’est pas un anime réservé aux enfants, il est plutôt à réserver aux jeunes adultes et adultes. L’anime mélange un brin d’horreur et de…coquinerie ^_^. Non, non, ne vous attendez pas à du sexe ou à des visions de parties charnelles. Le côté sexy est vraiment présent, mais particulièrement suggéré ou caché. Les demoiselles ont la particularité d’avoir des poitrines, comment dirais-je…généreuses et leurs tenues, sont assez sexy. Non, non, pas de petites culottes à l’horizon, c’est bien plus subtil et c’est d’ailleurs ce que j’ai apprécié. Comme je vous l’ai dit, juste au-dessus, rien n’est montré, mais tout est suggéré, ce qui, obligatoirement, fait travailler l’imagination du spectateur. De plus, certaines demoiselles ne sont pas très farouches, aussi bien dans leurs propos que dans leurs attitudes, ce qui, ne peut laisser indifférent le spectateur. Je vous assure que, l’on sent de temps en temps, monter une…certaine émotion ^_^.
Bon, bon, tout n’est pas basé sur le côté sexy, fort heureusement, mais je tenais à en parler. En fait, l’histoire est assez complexe dans l’ensemble et l’on ne cesse d’être étonné. La majeure partie de la série est découpée en petites histoires, tenant sur trois épisodes, durant lesquelles, notre héro devra combattre les lieutenants des monstres. Il fera également la connaissance d’autres combattants (plutôt combattantes) Meros, ainsi que d’autres personnages particulièrement intéressants.
Ne pas oublier non plus, les Hyver machines, ces espèces de motos vivantes, ayant la capacité de voler. Les guerriers Meros, montés sur leurs fiers destriers (whouahhh, ça le fait ^_^), utilisent l’arc en tant qu’arme. Les flèches sont mises en contact avec une sorte de tatouage Meros, dont dispose chaque combattant. En fonction des personnes, ce tatouage peut être placé sur le bras, sur la joue, voir, au niveau des cuisses.
Parlons un peu graphisme à présent. La série est particulièrement soignée et nous plonge dans une atmosphère parfois, assez étrange et sombre. L’animation est excellente, les persos, véhicules et autres machines, particulièrement bien dessinés. Bref, pas grand chose à dire ^_^. La musique n’est pas en reste et retranscrit parfaitement l’ambiance générale (sombre, triste, héroïque…).
Un petit avis pour terminer. J’ai tout simplement été séduit par cette série. Au début, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Dès les premières minutes, on nous montre une collégienne à forte poitrine et son camarade lui disant « ils ont grossi ». Du coup, je me suis dit « mouais, encore une série avec des gros lolos et des petites culottes, oki, je vais regarder un épisode, voir deux et puis poubelle… » Que nenni, que nenni !! Alors oui, comme je l’ai dit, on retrouve le côté coquin, qui plaît tant aux japonais, mais ce n’est pas graveleux du tout, cela accompagne agréablement la série, sans tomber dans les clichés habituels. Brefs, même si cela m’a un peu dérangé, lors des premières minutes, je me suis rapidement rendu compte que l’anime ne se basait absolument pas sur ces détails, mais sur un scénario vraiment bien travaillé.
Je me suis rapidement pris au jeu d’ailleurs. La série, contrairement à d’autres, ne met pas très longtemps avant de démarrer. En fait, dès le premier épisode, l’action nous arrive de plein fouet. La psychologie des persos est également bien présente et cela, est un détail qui, pour moi a son importance. On a un peu trop tendance, dans les animes, à nous proposer des héros stéréotypés, ayant un paquet de problèmes existentiels et se posant cinquante questions…bref, c’est chiant. Là, pas du tout. Bien évidement, le héro n’est pas parfait, il émet des doutes sur son rôle, mais ne nous prend pas la tête en partant dans des envolées philosophiques. En somme, nous ne perdons pas de temps , tout est avant tout basé sur l’action et non sur du blabla bien lourd.
Cet anime plaira autant aux filles qu’aux garçons, vu que les rapports humains (fille – garçon) sont présents, avec une pincée d’histoire d’amour. Les derniers épisodes, sont évidement les plus beaux (c’est souvent le cas d’ailleurs), les plus touchant….
Un jeu vidéo, sur GameBoy Advance est sorti au Japon, peut-être aurons-nous la chance de l’avoir chez nous ^_^.