Écrire. Une saine occupation qui constitue une part importante de ma vie, tant via le blog que mon activité professionnelle. Ma propre mère (dont vous pouvez aussi découvrir les articles) passait beaucoup de temps sur sa machine à écrire lorsque j’étais enfant. A tel point que je lui chipais pour raconter les aventures de nos chats Toy et Mini. Malheureusement ces premières expériences avec un clavier sont aujourd’hui perdues.

Écrire de la fiction c’est d’emblée plus difficile, malgré mon envie. De l’imagination j’en manque pas, du temps oui. Entre un boulot à plein temps, un blog que je veux faire vivre, et surtout deux adorables petites filles, c’est compliqué de se ménager quelques heures pour coucher sur le papier ses idées. Mais ne serait-ce pas aussi une excuse pour ne pas admettre que, de ce point de vue, je manque de technique et que, sans résultat immédiat, je me décourage ?

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Alors lorsque j’ai vu que les éditions Eyrolles publiaient un ouvrage de Laurent Hébert intitulé « Écrire une fiction. Littérature, cinéma, théâtre, télévision » mon sang n’a fait qu’un tour, il fallait que je puisse le lire… et en parler.

Accessible, tant dans sa forme que sur le fond, il fait le tour de la question en 12 chapitres émaillés d’exemples et d’exercices pratique :

  1. Le point de vue fictionnel
  2. Ce qu’il faut savoir de la fiction avant de commencer
  3. Les personnages de l’histoire
  4. Les ressorts de la fiction
  5. Construire son histoire, sa structure, son traitement
  6. La forme de l’écrit
  7. On ne vous écrit pas tout !
  8. Le style
  9. La part du dialogue
  10. Les différents types de dialogue
  11. Création ou créativité ?
  12. Le rapport entre auteur et lecteur

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S’il n’aborde pas la technique de tel ou tel genre, il donne de judicieux conseils, des pistes, mais surtout une méthode pour préparer son histoire avant de la rédiger. Ce qu’il me manquait puisque je partais souvent sans filet dans mon récit. J’en veux pour preuve une histoire que j’ai commencé à publier ici et que j’ai arrêté subitement faute de préparation.

J’ai conscience maintenant de l’importance de la création de ses personnages qui vivront les événements (bible des personnages) ainsi que leur évolution. Je sais aussi que l’action est « l’essence même de la fiction ». J’ai appris ce qu’étaient le point de vue, la trame, le déroulé, ainsi que la structure narrative et le traitement. J’ai noté que si tout n’est pas écrit, l’auteur lui doit tout savoir et pratique l’art de l’ellipse pour tenir son lecteur en haleine. Enfin un chapitre est aussi consacré aux dialogues, un point qui m’a beaucoup questionné devant ma page blanche.

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En 183 pages j’ai appris beaucoup de choses de façon plutôt agréable, ou en tout cas cela m’a remis un peu les idées en places pour recommencer à écrire de la fiction. Je vous recommande donc vivement l’acquisition de cet ouvrage.

Pour vous dire « un secret » au fil des pages de ce livre, une histoire germait dans ma tête, avec l’espoir d’avoir la volonté d’aller jusqu’au bout de ce projet.