Metro-Paris.jpgD’après Wikipédia qui cite des statistiques du STIF, le métro parisien transporterait aujourd’hui quelques 3,9 millions de voyageurs par jour (le RER 451 millions sur toute l’année 2006).

Autant dire que lors de nos nombreux déplacements nous nous croisons, nous rencontrons, souvent dans la plus grande indifférence : illustration de l’individualisme contemporain.

Nous croisons tout type de personnes dans le métro :

  • Les opportunistes qui sont capables d’arriver et de vous griller la politesse alors que vous attendez.
  • Les malins, qui ont peut être l’application dédiée sur iphone (Sorties Métro), qui attendent et sortent toujours là où il y aura leur sorties.
  • Les pressés qui courent toujours après le métro d’avant, quitte parfois à vous bousculer
  • Les touristes, qui se déplacent souvent en meute. Très sympathiques, mais parfois un peu casse pieds lorsqu’ils sont 15 à vous bloquer le passage 🙂
  • Les artistes. Il y a parmis eux ceux qui font de la musique ou un sketch original. Je me souviens d’un spectacle de marionnettes par exemple.
  • Les cons… Ceux que vous insultez parce que vraiment c’est n’importe quoi de prendre la place d’une femme enceinte ou d’un enfant, ou de monopoliser un ascenseur alors que l’on en a pas besoin etc …
  • Les sympas qui laissent la place à votre petite fille, et proposent de vous aider.
  • Les mendiants. On ne peut pas les ignorer.

Et puis, et puis… il y a ces petites rencontres furtives, ces regards échangés, ces sourires gênés… Des petites histoires où l’on s’imagine la vie de l’autre, où on se dit que cette femme là (ou homme selon votre cas) a un charme fou, où l’on se demande ce qu’elle dessine, lit ou écrit … Ecoute-t-elle de la musique ou un podcast ? Du classique ou du rock ? Parfois, c’est plus rare bien sûr mais ça arrive, on sent bien que l’attirance peut être réciproque. Jusqu’à un arrêt de métro où tout s’arrête, et la vie continue. On voit dans les quotidiens des petites annonces pour retrouver ces inconnus… je doute fort de leur efficacité.

Faut il d’ailleurs chercher à nouer le contact, risquant de gâcher ces instants fugaces de bonheur ?
Mais si on ne le fait pas, ne risque-t-on pas de manquer une jolie rencontre, une amitié ou plus si affinités ?

Le site de Marie Dinkle n’apporte pas toujours de réponse à ces questions, mais ose aborder ces gens là, hommes/femmes de tout horizons, parler avec eux et relater cette rencontre sur une note en ligne. On en apprend des choses intéressantes. Bravo !
http://linconnudumetro.wordpress.com/

Et puis il y a la révolution mobile et participative. Un jour, pas très éloigné, nous saurons tous quels sont les amis proches de nous, et je l’espère les amis de nos amis (ma prof de Mathématiques de la 6ème à la 4ème, de laquelle j’étais « amoureux » bien sûr, me disait que « les amis de mes amis sont mes amis » alors…). Nous saurons aussi trouver le profil de quelqu’un grâce à son visage (je serai curieux de voir les implications de cette avancée, un poke sur Facebook ou une tarte dans la g… ? 🙂 ).

Pour terminer, je remercie ces petits anges du métro de Paris, qui font aussi le charme de cette fabuleuse ville lumières.