minitel.jpgAujourd’hui avait lieu une matinée « portes ouvertes » dans la classe de ma fille aînée en première section de maternelle. L’occasion de revoir sa classe, ses maîtresses et son ATSEM (on pourrait quand même trouver autre chose que cet horrible acronyme).

Malgré le café soluble qui était ce qu’il était (…), et l’alerte aux poux fléau des petits, l’accueil était très sympathique. Un écran d’ordinateur diffusait en boucle un diaporama des photos prisent en classe. Excellente idée.

Premier bilan pour ma fille car les maîtresses remettaient une fiche d’évaluation des compétences acquises, en cours d’acquisition ou non acquise. Un bulletin de notes en quelque sorte, le premier d’une longue liste. C’est étrange mais son Papa a reçu cette évaluation comme s’il s’agissait de la sienne. Pourtant je connais ma fille, et je vois chaque jour ses progrès qui m’enchantent. Bravo à elle pour cet excellent bulletin.

Il paraît qu’ils sont particulièrement attentifs vu sa situation. Je suppose qu’il s’agissait de dire que ses parents sont séparés. Cela part d’une bonne intention et tant mieux s’ils font attention à elle. Il me semble à moi qu’il faudrait aussi observer avec attention les enfants dont les parents se disputent sans arrêt… car cela fait des dégâts !

Ce qui m’a amusé et particulièrement intéressé c’est de parler de la prise du stylo. Ma fille est elle droitière ou gauchère comme son père ? J’ai vu un minitel dans la classe, elle qui maîtrise déjà les concepts tactiles (iPod, DS), peut être mieux que beaucoup d’adultes, c’est un peu archaïque 🙂

Nous parlons beaucoup de génération Y pour ceux qui sont nés en même temps que l’ère des ordinateurs grands publics (pour simplifier et j’y reviendrai sur ce blog), y aura-t-il une génération « mobile, interconnectée et tactile » qui sera née avec les DS, iPhone et autres tablettes ? Quel sera leur rapport avec les objets et le monde en général ? Comment l’école les préparera-t-elle ? Grandes et passionnantes questions. Le monde est en effet dans une grande mutation dont nous ne voyons que les prémices.