Ce n’est pas tout neuf. J’ai découvert la musique de Yuki Kajiura en 2003 avec l’excellente série animée NOIR. J’en ai d’ailleurs abondamment parlé sur mon ancien site « Et Dieu Créa Léa » qui était consacré pour beaucoup à la culture japonaise. Pourtant je n’ai pas l’impression que la popularité de cette compositrice japonaise en France ai dépassée le cercle des passionnés ce qu’elle mériterait amplement.
J’aurais pu décider de faire du réchauffé en republiant un ancien article mais :
- J’ai constaté sur Google que j’ai été copié, et recopié (un classique…)
- Les temps changent, on évolue et notre perception de la musique avec, même si certaines émotions restent.
Née le 6 Août 1965 au Japon, Yuki Kajiura créera très vite de la musique. A 7 ans, alors qu’elle part pour l’Allemagne elle compose quelques morceaux pour sa grand mère. De retour dans son pays natal elle en fera son métier et collaborera dans plusieurs groupes et créera les univers sonores de plusieurs animes comme les emblématiques NOIR (3 fabuleux albums en ressortiront), et Hack Sign. Elle signera aussi de son talent les musiques de jeux vidéo comme XenoSaga II (superbe musique) et III (je n’ai pas eu l’occasion de l’écouter encore).
Sur cette note j’ai décidé de présenter Yuki Kajiura par l’OST des OAV (Original Anime Video) du « Portrait de Petit Cossette ». D’abord parce qu’elle est disponible en France, d’autres part parce qu’elle est juste sublime. Il faut rappeler que cet anime est tout sauf issue de l’univers Disney. Il est sombre, noir, gothique, fantasmagorique j’ai même envie de dire. Un jeune homme voit sa vie bouleversée par l’âme perdue d’une jeune femme. Il en sera torturé jusqu’à en perdre la raison.
On retrouve dans ce nouveau défi musical cette ambiance sombre et malsaine, et tout ce qui fait l’originalité indéfinissable de Yuki Kajiura (piano, guitare électriques, chants religieux, violon, violoncelle, flûte, percussions). Le morceau emblématique est sans aucun doute The Main theme of Petit Cossette. Il démarre lentement sur le chant d’une femme, puis s’emballe au rythme des percussions, de la guitare électrique et surtout du violon. Le thème est aussi obsédant que l’esprit de la jeune Cossette, et évoque le tourment du jeune homme. Le thème repart alors une seconde fois aussi lentement pour repartir de plus belle.
D’autres thèmes très oppressants sont à découvrir comme Moonflower un morceau à la harpe, et à la flûte pour accompagner un superbe chant. Love Pain c’est l’emballement du thème principal à la guitare électrique et au violon qui évoque la douleur liée à l’amour. Float est un morceau de piano très lent sur le thème principal, très réussi. Silent Ceremony évoque certains chants religieux. Encore une fois ce morceau démarre doucement pour se déchaîner.
Il m’est très difficile de décrire de la musique orchestrale par du texte, mais si cela peut permettre de faire découvrir certains talent méconnus (comme j’aime que l’on m’en fasse découvrir) cela vaut bien la peine d’essayer.
Après cette apogée connue pour moi sur XenoSaga II et surtout Petite Cossette qui tient du grandiose, j’ai été déçu par les productions de Yuki Kajiura. Mais je vais m’y intéresser à nouveau et ne manquerai pas d’en reparler sur ce blog. Si vous aimez la musique orchestrale et vous laisser emporter par de nouveaux univers n’hésitez pas.