Après Nausicaa, Kiki, Mononoke et Chihiro pour ne citer qu’elles, Miyazaki nous revient, en ce mois de janvier 2005, plus fort que jamais avec une nouvelle oeuvre qui vaut le détour : ’Howl moving castle’ ou en français dans le texte « Le Château ambulant ». C’est avec nos compères Battousai, Aries et ma chérie Plume, que j’ai eu l’occasion de le découvrir et je pense qu’ils partagent tout ou partie de mon point de vue que je vais exposer ici.
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Tout d’abord un petit mot sur l’histoire, sans trop vous en dire comme d’habitude afin de vous préserver de toute révélation qui vous en gâcherait la découverte. Le château ambulant nous conte l’histoire de Sophie, une jeune femme de 18 ans qui travaille dans la boutique familiale jusqu’au jour où elle rencontre Hauru un jeune magicien et la sorcière des landes qui lui jettera un sort qui est le point de départ de son aventure.

Ici, Miyazaki a adapté un livre de Diana Wynne Jones, paru en 1986. Et cette histoire, il ne s’y est pas trompé, est un excellent prétexte pour nous faire un show comme il en a maintenant l’habitude. Nous avons le droit alors à de nombreux décors fabuleux, à des personnages originaux et attachants, et à une narration qui aura de nombreux rebondissements pour nous tenir en haleine tout au long de cette féérie.
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Vous l’avez compris, ce film m’a charmé, autant que ses prédécesseurs et sûrement d’avantage que Chihiro, qui se perdait à mon sens parfois dans son côté trop intellectualisé. Ici aucun temps mort, aucun bâillement, nous sommes scotchés du début à la fin sans oublier la fabuleuse musique de Joe Hisaishi qui nous envoute encore durant les minutes qui suivent le visionnage.
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La question que l’on peut se poser est ce film parviendra-t-il à atteindre les sommets du « Voyage de Chihiro » qui quand même totalisa pas moins de 23 millions d’entrées lors de sa sortie en 2001. Nul doute en tout cas que ce film séduira les fans de plus en plus nombreux des travaux de Ghibli, et il faut bien l’admettre les japonais enfoncent encore une fois le clou en nous rappelant qu’ils sont devenus maître dans l’art de nous émerveiller, enfants et adultes, dans des mondes imaginaires crées en animation.

Le film dure 2 heures, 2 heures de bonheur, allez-y vous ne le regretterez pas 🙂