Il n’y a pas que les super-héros qui ont les faveurs des studios, il y a aussi les contes de fées ! Entre la série ABC (Disney) « Once Upon a Time », la série Grimm dont nous allons très vite parler, le futur mais encore lointain Maleficent en 2014 avec Angelina Jolie et Elle Fanning que j’attends avec impatience malgré l’absence de Tim Burton à la réalisation, deux séries autour de La Belle et la Bête, et enfin « Blanche Neige et le Chasseur » le 13 Juin, c’est « Blanche Neige (Mirror Mirror) » qui a ouvert le bal dans les salles obscures ces dernières semaines. Même mon prochain article parlera d’une version iPad du conte ! La question est : que vont ils apporter à la mythologie de ces personnages ? En espérant qu’il n’y ai pas d’overdose.

S’attaquer à Blanche Neige c’est affronter l’ombre du premier long métrage d’animation de Walt Disney de 1937. En 2012 il est heureux que l’on puisse apporter un autre regard cinématographique à ce conte des frères Grimm et moderniser cette histoire. La première constatation qui saute aux yeux dès l’affiche et les bandes annonces, et qui ne sera pas démentie, c’est que contrairement aux autres « reboot » qui sont plutôt noirs et destinés à un public adolescent et adulte, ce film là s’adresse à une cible familiale. Il est coloré, léger, il y a de l’humour, les costumes sont kitsch à souhait voir roses bonbons, et l’interprétation de Julia Roberts est intéressante car on ne l’aurait jamais attendu dans ce rôle là.

Blanche Neige - Mirror Mirror - Affiche Pathé Wepler

Le réalisateur et les scénaristes ont pris quelques libertés avec le conte original. ** Attention au spoil si vous ne l’avez pas vu **

  • Si l’introduction mettant en scène des personnages stylisés est plutôt conforme, avec une père qui s’occupe de la princesse après la mort de sa femme puis l’arrivée de sa nouvelle épouse, la première liberté concerne son départ soudain et sa disparition (et non sa mort).
  • Un autre changement est visible dans le miroir qui ici ne fait pas que répondre à la Reine, mais lui donne accès à ce que l’on imagine être son monde intérieur et la magie noire qu’il renferme.
  • Si ce n’est pas par un chasseur, on tente bien de tuer Blanche Neige, et celle-ci se réfugie bien chez les nains, qui changent de nom au passage : celui qui ressemble le plus au Grumpy de Once Upon a Time s’appelle Grimm, un clin d’oeil aux auteurs du conte.
  • Autre changement majeur, ici Blanche Neige n’est pas la fille naïve qui fait le ménage et la popote, mais apprend à se battre auprès des 7 nains, qui eux aussi ne vont pas vraiment à la mine…
  • La pomme fait une apparition mais n’a pas la même importance. C’est un monstre qui la remplace et qui offre l’occasion de scènes d’actions intéressantes.
  • Enfin, j’ai noté aussi que le prince a un rôle plus important car il est présent tout au long du film et même la source de l’exaspération de la Reine envers sa belle-fille.

La belle Lily Collins dans le rôle de Snow White

Dans le casting c’est évidemment Julia Roberts qui a le premier rôle dans une reine égocentrique, egoiste, excentrique … Particulièrement savoureuse dans certaines scènes notamment lors de sa première rencontre avec le prince. Elle en ferait presque de l’ombre à Lily Collins qui tient bien son rôle de Blanche Neige avec son air innocent (mais je préfère de loin Ginnifer Goodwin que l’on voit dans le même rôle sur Once Upon a Time). Ce film sans Julia Roberts perdrait certainement beaucoup de sa saveur. Le Prince lui, comme toujours même s’il est plus présent, a toujours la position du faire valoir pour tantôt la Reine tantôt la Princesse. Par contre les nains, loin du registre habituel, sont attachants et chacun dans leurs spécificités bien interprétés.

Les décors ne m’ont pas particulièrement impressionnés, pas plus que le château. Par contre les costumes, comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessous, valent le détour et sont complètement dans la caricature, donc dans l’esprit général du film. La musique est de Alan Menken, mais ne m’a vraiment pas trop marqué sur le moment, une nouvelle écoute s’avérera nécessaire pour faire honneur à ce grand compositeur de musiques de film.

Blanche Neige - Mirror Mirror - Le Bal

L'inévitable scène du bal avec le prince Armie Hammer

Je suis allé voir « Blanche Neige » / « Mirror Mirror » avec ma fille de 6 ans, et elle a beaucoup aimé. En ce qui me concerne j’ai passé un agréable moment, divertissant, même si je pense que « Blanche Neige et le Chasseur » sera d’avantage pour moi, on verra. La fin version « Bollywood » lui a plu, moi pas du tout, complètement à côté du sujet.

Je vous conseille en tout cas de ne pas passer à côté de cette version du célèbre conte.

Blanche Neige - Mirror Mirror - Julia Roberts La Reine

La Reine, interprétée ici par Julia Roberts, est tout à fait différente de sa représentation habituelle.

Autre surprise pour les amateurs de réseaux sociaux. Si je ne le fais pas systématiquement (parfois j’oublie) j’utilise souvent GetGlue lorsque je regarde un film ou une série TV américaine.

Le principe est de checker lorsque l’on regarde un film, un peu comme on le fait avec Foursquare sur un lieu. On peut d’ailleurs checker à la fois sur GetGlue et sur Foursquare pour le lieu (ici le cinéma). Comme pour Foursquare vous pouvez laisser votre avis sur le film, et gagner des badges / stickers.

Blanche Neige - Mirror Mirror - Sticker Getglue

Badge débloqué sur GetGlue

Pour « Mirror Mirror » j’en ai obtenu un mais il y en avait 3. Il y en avait aussi pour Avengers par exemple. Pour télécharger GetGlue (iPhone et Android) c’est ici. Nous en reparlerons sans doute.

Blanche Neige - Mirror Mirror - Sticker Getglue 2

La liste des badges Getglue qui étaient disponibles (Coming Soon, Opening Week-end et Box Office)

A bientôt pour de nouveaux articles autour des prochaines adaptations de contes de fées et d’autres films en général. 

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