En parfaits amateurs de films d’animation, nous ne pouvons manquer une production Ghibli, tant celles-ci sont la plupart du temps rafraichissantes et emplies de poésie.
Souvent associés au maître Hayao Miyazaki, ici avec « Souvenirs de Marnie », comme ce fut le cas avec « Le conte de la princesse Kaguya », il n’en est rien (il est signé Hiromasa Yonebayashi).
Malheureusement comme son prédécesseur Marnie n’a pas eu le succès escompté ce qui a conduit Ghibli à annoncer l’arrêt (temporaire ?) de la production de longs-métrages d’animation.
On l’espère temporaire car c’est profondément injuste …
L’histoire
« Adolescente solitaire, Anna a perdu ses parents très jeune, et vit en ville avec ses parents adoptifs. Lorsque son asthme s’aggrave, sa mère adoptive l’envoie chez des parents, les Oiwa, qui vivent près de la mer dans un petit village au nord d’Hokkaïdo.
Pour Anna, c’est le début d’un été d’aventures qui commence par sa découverte d’une grande demeure construite au cœur des marais, non loin du village. Même si elle semble avoir quelque chose de familier pour elle, La Maison des Marais, comme l’appellent les villageois, est inhabitée depuis bien longtemps. Et c’est là-bas qu’elle va faire la rencontre d’une étrange et mystérieuse fille : Marnie… »
Pas de doute, dès les premières images on retrouve l’univers Ghibli, un style propre à ce studio.
On suit encore une jeune héroïne, adolescente, en révolte et en recherche de sa propre identité.
C’est lors de ce voyage qu’elle découvre une maison qui lui est étrangement familière et dans laquelle elle fera la connaissance de Marnie (à voir en version originale rien que pour avoir le plaisir que de l’entendre prononcer ce prénom).
Le spectateur est alors dans le doute. Est-elle réelle ? Ou s’agit-il d’un fantôme ? D’une amie imaginaire ? Ce qui est certain c’est qu’Anna aborde un voyage dans lequel elle va pouvoir se réconcilier avec elle-même et son histoire.
Il s’agit de l’adaptation d’un livre « When Marnie Was There » de Joan G. Robinson. Je ne l’ai pas lu, je ne saurais donc comparer.
Pas de prise de tête ou de message subliminal dans ce film… Tant mieux. Juste une jolie histoire racontée avec une belle réalisation, et un character design qui rend les personnages très attachants.
La qualité de la musique est également au rendez-vous, avec en final une très jolie chanson : « Fine On The Outside ».
Une petite larme à la fin m’a définitivement convaincu de la justesse de cette histoire. C’est pour moi un excellent indicateur… le meilleur.
Le film est sorti dans les salles françaises en janvier 2015, et si comme moi vous l’avez manqué, vous pourrez retrouver Anna et Marnie en DVD et Blu-Ray.
Un film à voir, à n’en pas douter, en famille … d’autant que c’est aussi de cela que « Souvenirs de Marnie » parle.
Et vous qu’en pensez-vous ?
