Blue Bloods est une série policière américaine diffusée depuis Septembre 2010 sur CBS (qui appartient au même conglomérat que Paramount).
Alors qu’elle est confirmée pour une troisième saison à venir, nous pouvons la voir en France sur M6 depuis Février 2012. On peut donc dire qu’elle a mis le temps à traverser l’atlantique. Un coffret DVD est disponible depuis le 6 Juin 2012 comprenant l’intégral de la première saison , soit 22 épisodes, ainsi que quelques bonus pour 15 heures de visionnage au total environ.
La série a pour particularité, et c’est ce qui m’a incité à vouloir en savoir plus, d’avoir comme vedette l’incontournable Tom Selleck qui s’est distingué notamment dans Magnum mais aussi dans Friends par exemple. S’il est entouré d’autres personnages assez forts, il est le pillier du programme.
Dans cette série nous suivons la famille REAGAN. Elle a pour particularité d’avoir en son sein des membres éminents de la police de New York à commencer par Frank, interprété justement par Tom Selleck, qui est le commissaire divisionnaire. Son aîné Danny est détective, et Jamie vient de rejoindre la police. Seule leur soeur a choisi la justice car elle est assistante du procureur. Le titre fait bien sûr référence aux liens du sang, et à la couleur bleue souvent associée à la police pour l’uniforme.
Chaque épisode est autonome et nous permet de suivre une enquête sur divers sujets habituellement abordés dans les séries policières comme le décès d’un policier, les menaces terroristes, les enlèvements, la drogue, les gangs, les crimes sexuels …
Il y a cependant un fil rouge dans cette première saison, car l’un des frères de la famille est décédé alors qu’il enquêtait sur les « Blue Templar », une forme de confrérie secrète de policiers. C’est le plus jeune frère qui s’interroge le premier car il est approché par le FBI. Si l’idée est bonne je reproche à la série de démarrer vraiment trop poussivement sur ce sujet.
Chaque épisode est également ponctué par les repas familiaux, qui mêlent souvent conflits privés et professionnels. Cela est assez perturbant, et on en vient à se demander, malgré les apparentes valeurs morales du patriarche, si la situation n’est pas un peu malsaine ou si elle ne risquerait pas de le devenir.
Dans les seconds rôles intéressants de cette première saison il y a la coéquipière de Danny, Jackie Curatola, qui apporte son charme et tempère souvent son impétueux partenaire. Si elle est rapidement récurrente la situation est TRES confuse au début de la saison où on observe que Danny alterne entre deux coéquipières. Heureusement cela se stabilisera. Autre personnage intéressant, le coéquipier du jeune Jamie qui est chargé de lui apprendre les bases du métier. Malgré son humour et son air désinvolte, il est de bons conseils.
A la question de savoir si c’est une bonne série policière, la réponse est oui. Elle se regarde sans doute avec plaisir de temps en temps devant sa télévision ou sur un DVD.
Mais qu’apporte-t-elle de plus que les autres séries du même genre dont elle use les mêmes codes ? Mis à part Tom Selleck j’entends. Je sais que je n’aurai pas la même attention qu’avec un New York Unité Spéciale (Special Victims Unit) par exemple dont l’intensité est souvent maximale mais qui vous maltraite fréquemment. Ici, dans Blue Bloods, les enquêtes sont très conventionnelles.
Pour autant la série est agréable à regarder, et elle pourrait se bonifier au fil des saisons.
Avec un coffret dont le prix de vente conseillé est de 39,99 euros pour 6 DVD (actuellement 25 euros sur Amazon, voir à la fin de l’article), il y a de quoi se procurer de bons moments.
Bien sûr vous pourrez voir les épisodes en VF, en VI (Italien), en VO, ou en VOST (ce qui a été mon choix). En bonus quelques reportages notamment sur la création des personnages, mais surtout en fonction de l’épisode, des scènes coupées dont certaines apportent un éclairage important.
En conclusion, si en ce moment je préfère regarder des séries comme Once Upon a Time, ou Grimm, Blue Bloods a été une bonne découverte dans la catégorie série policière. A voir comment elle évolue avec le temps.