IMG_0450.JPGCe dimanche il m’est arrivé quelque chose de très désagréable mais qui malheureusement peu arriver à tous le monde même aux personnes avec une bonne santé générale ce qui est mon cas. D’ailleurs cela est très fréquent si l’on en croit les professionnels.

J’étais dans le RER B, et j’ai eu un malaise. Sans aucune perte de connaissance je tiens à le préciser. J’ai demandé à des voyageurs de m’aider à sortir à la station Saint Michel.

Là l’un d’eux a appelé les secours via la borne RATP sur le quai, un autre par téléphone. Des agents se sont vites déplacés suivis par les pompiers. Très sympathiques et serviables ils m’ont conduit aux Urgences de l’hôpital « Hôtel Dieu » juste à côté de Notre Dame de Paris (où se trouvaient par ailleurs des membres de ma famille). La pauvre personne qui a appelé par téléphone s’est faite enguirlandée, ce qu’elle ne méritait pas 🙂 Au passage, je n’ai bloqué aucun train !

Là ça se gâte. L’amabilité a été rangé aux vestiaires et j’ai été placé dans un box à côté d’alcooliques endormis. Aucune urgence pour l’équipe sur place sauf à me poser 10 000 fois les mêmes questions. Au final on a commencé à réellement s’occuper de moi deux heures plus tard lorsque la crise fut passée et après que je me sois endormi ! (on m’a laissé seul de très (trop) longues minutes dans une salle …). Ensuite l’équipe de nuit a été beaucoup plus prévenante avant de me laisser repartir le lendemain avec une prescription médicale (dont un médicament non remboursé bien entendu… !)

Je sais que ce type de mésaventure est fréquent, que les urgences sont surchargées. Je sais aussi que les agents hospitaliers manquent de moyens et de reconnaissances. Pourtant j’ai trouvé que c’était une véritable honte pour un pays tel que le nôtre d’accueillir les personnes ayant besoin de soins de cette façon. Désolé d’avoir dérangé ! Les pouvoirs publics ne devraient pas plaisanter avec la santé de ses concitoyens, le sujet est trop sérieux.

D’autant plus remonté qu’il y a quelques années l’un de mes proches a été victime d’une erreur médicale. Un cancer avait été diagnostiqué alors qu’il n’en était rien (erreur d’étiquetage). Le chirurgien s’en est rendu compte pendant l’opération. Bravo.