Après la crise financière, la crise économique et sociale (« qui n’en finit pas de vibrer »…) voici que l’on nous annonce une rentrée chaude et fièvreuse sous le signe de la grippe A avec le risque – outre celui de contracter – de voir les écoles, et les transports en commun fermer. Autrement dit il y aura peut être (ou peut être pas) une paralysie totale. Certes on pourra toujours trouver des solutions comme le télétravail, il y a des métiers qui ne le permettent pas et forcément si fortes contaminations il y a, notre économie en souffrira alors qu’elle n’en avait certainement pas besoin.

Aujourd’hui on a l’impression que deux clans s’affrontent. Ceux qui disent que l’on en fait trop et que ce n’est que du vent pour nous faire oublier les effets sociaux désastreux de la crise et ceux qui pensent que la menace est sérieuse et qu’il faut prendre toutes les précautions possibles. J’ai envie de croire que le sujet est trop sérieux pour être pris à la légère et qu’il y a une volonté de faire le nécessaire.

Mais cela suffira-t-il ?

Là encore plusieurs sons de cloche. Vaccins insuffisants, manque de préparation dans l’éducation nationale, personne n’est d’accord. Il y a pourtant des initiatives locales intéressantes comme ici en Essonne. Une chose est certaine, je sais maintenant que je dois tousser et éternuer sur mes vêtements. Et peut être au final les français feront plus attention à leur hygiène … ou pas. Ma fille aînée qui entre en maternelle va être de la première génération à nous répondre que « Non non on ne mets pas la main devant la bouche ! » Toute notre éducation est donc à refaire 😉