Suite au succès des jeux vidéo, une série a vu le jour.
- Titre original : Arc the Lad, basé sur Arc the Lad et Arc the Lad 2
- Studio : Bee Train
- Produit par : Sony
- Année de production : 1999
- Volume et durée : 26 épisodes de 25 minutes
L’histoire :
Elk est un jeune et talentueux chasseur de prime.
Il possède la capacité de contrôle du feu, transmis de génération en génération, de père en fils, par les habitants de son défunt village. En effet, étant plus jeune, le garçon a assisté à la mort de son père et à celle de tous les villageois adultes. Les ravisseurs étant venus à l’origine dans le but d’emporter la statue représentant l’esprit du feu.
Les seuls souvenirs du jeune homme sont la mort des siens et un engin volant nommé le Silver Noah. Suite à cette attaque, les jeunes garçons rescapés ont été emmenés de force dans un centre secret nommé « The White House », dans lequel des expériences génétiques étaient menées… Elk réussi à s’échapper, laissant, la mort dans l’âme ses amis derrière lui. Il est recueilli par un chasseur de prime, nommé Shu, qui rapidement lui apprend les ficelles du métier. A présent, le jeune homme exerce cette activité, en traquant les criminels et autres individus dangereux. Il garde au fond de lui, une profonde colère envers « The White House » et recherche activement le Silver Noah.
Elk découvre que le Silver Noah appartient à un homme, nommé Arc, recherché par la justice. Une forte récompense est offerte à celui qui l’arrêtera. A ce moment, le jeune homme n’a qu’une obsession, traquer Arc et lu faire payer la destruction de son village.
Lors d’une mission de sauvetage d’un ballon dirigeable, il fait la connaissance d’une jeune fille (Lieza), traquée par des individus assez louches, appartenant à une organisation nommée la « Chimère ». Cette jeune fille possède le don de parler aux monstres et autres animaux sauvages. D’ailleurs, elle est toujours accompagnée de Pandit, une sorte de loup des glaces. Le jeune homme aide la jeune fille à échapper à ses ravisseurs et se retrouve à son tour, traqué, mais cette fois-ci par des chasseurs de prime…
Commence alors une course poursuite infernale pour nos deux fugitifs (enfin trois en comptant Pandit). Tous deux partiront à la recherche des origines de la Chimères et des raisons pour lesquelles cette organisation cherche à capturer la jeune fille. En plus de cela, Elk n’oublie point sa volonté de trouver et détruire « The White House », puis il garde à l’esprit la capture de l’homme le plus recherché ; Arc…
Comme vous l’aurez compris, cette série de 26 épisodes reprend l’histoire du second jeu. Nous y retrouvons tous les personnages du premier opus et une partie de second. En fait, seuls sont exploités Elk, Shu, Lieza et Pandit, les autres personnages apparaissent soit très rapidement, voir sont inexistants. Dans un sens, c’est plutôt normal, il est déjà difficile de faire cohabiter deux équipes. Il en va à peu près de même pour l’équipe du premier opus. Tous sont présents, mais tous n’ont pas un rôle important.
L’histoire fait la part belle au jeune Elk, personnage impulsif, empli de colère, têtu et refusant de suivre les ordres. Bien évidement, il évoluera au contact de ses nouveaux amis et suivant le fil de l’aventure. Cette dernière peut-être découpée en deux parties. La première représentant le combat de Elk et de Lieza et la seconde, représentant la rencontre du jeune chasseur de prime et du fugitif Arc.
La série (tout comme les jeux) jongle entre le fantastique, l’heroic fantasy, la science fiction et l’horreur. Certains épisodes sont particulièrement touchant, comme le treizième par exemple, qui part sa force et son émotion, réussi à nous tirer des larmes.
Graphiquement, l’ensemble est assez inégal, ce qui est fort dommage. Certains épisodes sont vraiment très beaux, alors que d’autres sont tout juste passables, à se demander si une question de timing n’a pas été imposée lors de la conception.
Malgré ces petits défauts, la série tient la route et, même si certaines différences sont présentes par rapport aux jeux, l’ensemble est très bon et l’on s’y retrouve. Pour ma part, j’ai fait la folie de regarde une dizaine d’épisodes en une journée et il est rare que j’accorde autant de temps à une série. Le fait qu’il s’agisse de l’adaptation de jeux que j’ai fortement aimé y est assurément pour quelque chose.
Visiblement, les droits de la série auraient été acquis en 2004 par Dybex, donc à suivre pour une sortie française ^_^.