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Mary et la fleur de la sorcière (メアリと魔女の花, Meari to Majo no Hana), le premier film du studio PONOC.

Quand deux anciens de Ghibli volent de leurs propres ailes cela donne PONOC, un tout nouveau studio d’animation dont le nom signifie « Minuit » et « Le début d’une nouvelle journée » en Croate. Mary et la fleur de la sorcière est leur premier film, une adaptation d’un roman britannique de Mary Stuart « The little Broomstick ».

L’Histoire de Mary et la fleur de la sorcière

« C’est l’été. Mary vient d’emménager chez sa grand tante dans le village de Manoir Rouge. Dans la forêt voisine, elle découvre une fleur mystérieuse qui ne fleurit qu’une fois tous les 7 ans. On l’appelle la fleur de la sorcière. Pour une nuit seulement, grâce à la fleur, Mary possèdera des pouvoirs magiques et pourra entrer à Endor, l’école la plus renommée dans le monde de la magie, qui s’élève au dessus du ciel, au-delà des nuages. »

Notre avis sur Mary et la fleur de la sorcière

S’ils ont quitté Ghibli c’est aussi parce que les thèmes abordés (le départ, la séparation, la mort) ne leur correspondait plus. En effet Miyazaki commence à être âgé et à avoir des préoccupations différentes de jeunes gens. Ainsi Mary et la fleur de la sorcière a davantage l’énergie des premiers Ghibli, et il est impossible de ne pas penser à Kiki la petite sorcière.

Le réalisateur Hiromasa Yonebayashi (réalisateur, Souvenirs de Marnie / Arrietty le petit monde des chapardeurs) et Yoshiaki Nishimura (producteur) livrent là un long métrage d’animation principalement dessiné à la main avec quelques rares effets numériques. Cela donne un cachet que l’on reconnait à un film qui a cette filiation.

Ici pas de questionnement métaphysique, on suit une aventure énergique et pleine d’action, celle de Mary et de ses amis (Peter, les fabuleux chats TIB et GIB, Charlotte …) contre Madame Mumblechook et Docteur Dee. On ne peut pas dire que l’histoire soit franchement originale, de ce point de vue on a connu bien mieux venant du Japon. Mais comment ne pas se laisser prendre par ces charmants personnages ? (j’adore le regard de TIB et GIB).

Au final nous avons passé 1H42 bien sympathique devant Mary et la fleur de la sorcière. C’est un film très agréable, beau, et on ne voit pas trop le temps passer. Cela dit si les enfants accrocheront à coup sûr, les fans d’animation les plus exigeants attendront sans doute quelque chose de plus original. Une chose est sûre, on attend avec impatience la suite des projets de PONOC (des courts métrages pour commencer).

Sortie le 21 février 2018 pour une sortie au cinéma en famille. 

Et vous que pensez-vous du studio PONOC et de Mary et la fleur de la sorcière ?

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