Le dernier film de Robert Zemeckis (qui a notamment réalisé À la poursuite du diamant vert, la trilogie Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Seul au monde et Forrest Gump) est consacré à la réalisation du rêve complètement fou d’un funambule français, traverser le vide entre les deux tours jumelles du World Trade Center.
Nous vous en parlons à l’occasion de la sortie DVD / Blu-Ray du film, il y a quelques mois.
Philippe Petit, le héros de The Walk incarné par Joseph Gordon-Levitt
C’est l’histoire vraie d’un funambule français, qui se lance des défis impossibles. Après une traversée au sommet de Notre Dame de Paris, Philippe Petit tente, illégalement, de franchir l’espace séparant les « Twin towers ». À plus de 400 mètres au dessus du sol, il fera 8 passes durant 45 minutes sur un câble tendu en se permettant même quelques fantaisies !
Le film raconte ce qu’il qualifie de « crime artistique du siècle », de ses premiers faits d’arme, aux préparatifs, jusqu’à la traversée. L’occasion de retenir son souffle !
« Pour moi, ça paraît tellement simple que la vie doit être vécue sur le fil. D’entretenir sa rébellion, de refuser de se conformer aux règles, de refuser son propre succès, de refuser de se répéter, de voir chaque jour, chaque année, chaque idée comme un réel défi. Ainsi, nous vivrons notre vie sur la corde raide. » Philippe Petit – Man on Wire (documentaire).
The Walk, de magnifiques images et le souvenir des tours jumelles
Cette aventure donne aussi l’occasion à Robert Zemeckis de filmer Paris, mais surtout New York et Manhattan qui abritait le World Trade Center.
Comme chacun sait, c’est sur ces tours que le 11 septembre 2001, les avions se sont abattus, marquant un tournant tragique dans l’histoire des États-Unis et du monde. Depuis lors ces terribles images restent toujours quelque part dans notre esprit, et nous savons tous ce que nous faisions lorsque nous avons appris la nouvelle.
C’est le Manhattan de 1974 que nous découvrons là, et un édifice que l’on retrouve dans un meilleur souvenir.
« Quand je vois trois oranges, je jongle, quand je vois deux tours, j’ai envie de passer de l’une à l’autre. » Philippe Petit après sa traversée.
De belles images, un bon casting, et la musique d’Alan Silvestri
Pour la petite histoire, j’ai entendu parler de ce long métrage la première fois dans une bande annonce de Sony Playstation (oui le film est signé Sony Pictures) pour son casque de réalité virtuelle. Je n’ai pas pu tester l’extrait en question, mais j’espère bien qu’il sera disponible en même temps que le PSVR à la rentrée !
The Walk change des productions habituelles, avec un suspense qui repose, non pas sur une lutte contre un antagoniste quelconque, mais contre soi-même. On a tous en tête un rêve un peu fou, et il faut l’être un peu pour souhaiter traverser à 300 mètres du sol sur la corde raide !
Pour nous faire vivre ces émotions, Joseph Gordon-Levitt, Charlotte Le Bon, Ben Kingsley, James Badge Dale, et Steve Valentine.
On ne boude pas également notre plaisir de retrouver Alan Silvestri dans des compositions sages, mais qui collent bien à l’ambiance du film. Avec ce « je ne sais quoi » de français dans certains thèmes.
Pour résumer un long métrage intéressant, une bien belle leçon de vie. Un film que Léopoldine 10 ans a également apprécié.
« Être funambule, ce n’est pas un métier, c’est une manière de vivre. Une traversée sur un fil est une métaphore de la vie : il y a un début, une fin, une progression, et si l’on fait un pas à côté, on meurt. Le funambule relie les choses vouées à être éloignées, c’est sa dimension mystique.» Philippe Petit. Propos recueillis par Marie-Noëlle Tranchant, Le Figaro, 6 octobre 2008.
Et vous que pensez-vous de The Walk ?