Une journée de l’autre côté du miroir avec « Alice Through the Looking Glass » de Disney.
Pascal Kammerer – Freelance Product Manager - Expert du Marketing Digital
Comme vous le savez nous aimons avec les filles, les histoires qui contiennent leur lot de magie et de personnages excentriques. Des contes, des films de science-fiction ou de super-héros, ou des œuvres comme Oz et bien sur Alice au Pays des Merveilles. Il faut bien dire que ce territoire est minutieusement préempté par Disney.
Alice de l’autre côté du miroir, une suite très attendue
On l’a attendu longtemps cette suite du premier Alice in Wonderland de Tim Burton. Je me souviens que c’était même mon premier film en 3D et que je l’avais bien apprécié, avant d’opter pour le Blu-Ray.
Synopsis d’Alice de l’autre côté du miroir
Suivant les traces de son père, Alice Kingsleigh (Mia Wasikowska) a sillonné mers et océans durant des années avant de regagner l’Angleterre. De retour à Londres, elle passe à travers un miroir magique, une porte qui la ramène au royaume fantastique d’Underland. Là-bas, elle retrouve ses amis le Lapin Blanc (Michael Sheen), Absolem (Alan Rickman), le Chat du Cheshire (Stephen Fry) et le Chapelier Fou (Johnny Depp). Mais celui-ci n’est plus que l’ombre de lui-même : il a perdu sa fantaisie et sa folie. Face à cette situation, Mirana, la Reine Blanche (Anne Hathaway) confie à Alice une mission : emprunter la Chronosphère – un globe de métal situé à l’intérieur de la Grande Horloge du temps – afin de remonter dans le passé. Pour la jeune fille, cela sous-entend retrouver des amis – et des ennemis – à des moments antérieurs de leurs vies. Ce n’est qu’au prix de cette quête périlleuse, de cette course contre le temps, qu’Alice pourra sauver le Chapelier avant qu’il ne soit trop tard…
Alice de l’autre côté du miroir. Un voyage dans le temps pour mieux se connaître
Quelle brillante idée que d’explorer le passé des personnages tout en écrivant la suite de son histoire grâce à la chronosphère ! Pourquoi la maudite grosse tête a-t-elle cette grosse tête ? D’où vient cette rivalité entre la Reine blanche et la Reine Rouge ? Qu’est devenue la famille du chapelier fou ? Ce voyage dans le temps et cette course contre la montre permet à Alice et aux spectateurs de mieux connaître ses étranges amis de toujours.
Une réalisation toujours aussi clinquante et haute en couleurs
Cette fois ce n’est pas Tim Burton mais c’est presque comme si. L’univers qu’il a créé pour le cinéma est fidèlement respecté par James Bobin. Ce château si sombre qui abrite le temps et ses acolytes, est à l’opposé de toutes ces fantaisies.
Le film est plus rythmé que le précédent et c’est tant mieux on ne s’ennuie pas une seconde.
Pour la musique Danny Elfman est lui aussi dans la continuité.
Le cast est de retour pour cette suite avec une Mia Wasikowska en étonnante Alice, Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway … Le regretté Alan Rickman prête sa voix à Absolem. On note les arrivées réussies de Baron Cohen et de Andrew Scott bien connu des fans de Sherlock. Celui-ci ne manquera pas de semer le trouble nécessaire et habituel dans l’esprit du spectateur.
De l’autre côté du miroir continue au Pavillon des Canaux rebaptisé Pavillon des Merveilles
Après avoir été ravi par ce nouveau Alice au pays des Merveilles nous nous sommes rendus au Pavillon des Canaux complètement décoré pour l’occasion entre confection maison et objets apportés par Disney et leurs partenaires.
Je suppose qu’ils n’ont pas pu faire autrement mais la coupure aurait été moins nette si nous avions été au cinéma à côté (Quai de Loire ou Quai de Seine). Pour une expérience optimale nous vous conseillons d’enchaîner dans cet ordre. Et puis les quais sont agréables quand il fait beau. Mais attention l’adresse est plus que trompeuse ! Fiez vous à Google maps au risque de tourner en rond cherchant ce numéro 39 au Quai de la Loire, digne du labyrinthe d’Alice !
Vous pourrez donc boire un verre en terrasse, manger quelques sucreries acidulées, et admirer cette décoration. Nous avons vu le jeu d’échec (très beau dans l’ensemble mais déçu par certaines pièces mal finies), les poupées de collection (Alice et la Reine blanche sont bien réussies, les autres moins) et quelques objets que l’on rapporterait bien chez soi 🙂
De l’autre côté du miroir dans Disney Infinity ?
Les jeux vidéo consoles et Disney c’est officiellement terminé. En tout cas sous sa forme actuelle. Outre cette nouvelle bien triste sur laquelle nous reviendrons dans un Revorama, il était quand même prévu des figurines Alice de l’autre côté du miroir. Aucune trace lors de cet événement. L’univers d’Alice se prêterait bien à une aventure, dommage.
En bref, une bonne journée avec Alice de l’autre côté du miroir, et vous qu’en pensez-vous ?