Site icon Webzine Rêves Connectés – Le Revo-Rama

Naruto, The Last. Une bonne surprise, même si vous ne connaissez rien de la série et du manga (ou presque).

15 ans. 72 volume du manga. 220 épisodes pour Naruto, plus de 400 pour sa suite nommée Naruto Shippūden, plus de 10 films et OAV… Un destin à la Dragon Ball Z (dont, ça y est, on annonce encore le retour avec une nouvelle série « Dragon Ball Super »).

Et si pour cette dernière nous avons été assidus (même GT) avec Léopoldine, de Naruto nous n’avions saisi que des bribes sans jamais accrocher ou rien n’y comprendre. Et honnêtement, il faut être courageux pour démarrer une série sur laquelle tu as juste 620 épisodes de retard…

C’était donc, sur le papier, assez mal parti pour le long métrage Naruto, The Last, qui sortira le 13 mai prochain au cinéma. Sacré culot de la part d’Eurozoom (dont nous apprécions généralement l’audace) s’ils souhaitent toucher plus que les fans.

Et pourtant… ça marche. Voici pourquoi, dans une chronique à l’opposée de celle d’expert publiée pour le film Saint Seiya !

Synopsis :

 » Dans le village de Kinoha, deux années après la 4ème grande guerre des ninjas, Naruto s’apprête à célébrer la fête de l’hiver entouré d’Hinata et de ses amis.

Soudain, une météorite déchire la nuit de son intense lumière et voilà que la lune se rapproche anormalement de la Terre. Le conseil des Kage se réunit en urgence face à cette menace.

Pour Naruto, Sakura, Shikamaru, Saï, et Hinata le compte à rebours pour sauver la planète a commencé. »

 

Et si on commençait par la fin ?

En effet le film est annoncé comme concluant cette longue série, d’ailleurs le générique de fin en atteste avec quelques scènes de vie volées. (Bien sûr on se dit, ayant eu quelques précédents, qu’un jour elle continuera.)

Si les épisodes de Naruto, picorés ici ou là, n’ont pas réussis à nous accrocher, il en est autrement de ce film.

En effet, même s’il y a fatalement des références que nous n’avons pas comprises, il peut se voir de façon indépendante. Et ça c’est déjà une première réussite.

Car au delà de la menace qui pèse, encore, sur notre planète, c’est d’une histoire d’amour et de la vie future du héros dont on parle.

La première moitié du long métrage est d’ailleurs plutôt calme et oscille entre flashbacks de l’enfance de Naruto et Hinata, celle qui rêve secrètement de lui avouer ses sentiments.

C’est mignon, cela révèle aussi la façon qu’ont les japonais d’envisager (en tout cas dans leurs productions) les histoires amoureuses et romantiques.

La seconde moitié est plus pêchue, avec des combats, oscillant entre Saint Seiya et Dragon Ball Z, avec un style qui semble finalement propre à Naruto. Ce n’est pas déplaisant à voir, même si finalement très convenu. Pas de Super Saiyajin God ici, mais tout de même des transformations…

Techniquement, c’est plutôt beau mis à part quelques séquences, avec un bémol à la musique qui ne m’a pas du tout emballée.

Réalisation : Tsuneo Kobayashi
Scénario : Masashi Kishimoto
Direction artistique : Masashi Kishimoto
Musique : Yasuharu Takanashi, -yaiba-
Sociétés de production : Aniplex, Bandai Co., Ltd., Dentsu Inc., Shueisha, Studio Pierrot, Tōhō, TV Tokyo
Société de distribution : Tōhō

Pour résumer un film assez long qui ravira sans doute les fans, heureux de le voir au cinéma.

Mais aussi un long métrage qui pourrait plaire aux autres. Vous pouvez donc y aller accompagné, si toutefois la personne avec vous est ouverte à ce style.

Et vous qu’en pensez-vous ?

Quitter la version mobile