L’année dernière nous avions été à Tripsdrill en Allemagne, et vous étiez plusieurs à nous conseiller le test de Planète Sauvage. Si le contenu de l’offre est sensiblement différent, on y a en effet retrouvé le même dépaysement et ce plaisir de re-découvrir la nature en famille.
Découvrez ci-dessous notre récit, notre galerie photo, ainsi que le podcast dans lequel vous entendrez l’avis de Léopoldine et d’Aliénor.
Planète Sauvage, un parc de la Compagnie des Alpes (au même titre que le Parc Astérix, le Futuroscope, La Mer de Sable, France Miniatures, et Grévin dont nous avons eu l’occasion de vous parler), est situé à quelques kilomètres de Nantes.
Si vous n’avez pas de voitures, vous devrez faire face à quelques difficultés, qui ne sont cependant pas insurmontables. Arrivés à la gare TGV après 2H20 de voyage depuis Paris, il vous faudra opter pour le taxi qui facture (attention ça fait très mal) entre 50 et 80 euros selon le jour. Il y a de l’arnaque dans l’air pour 15 minutes de trajet !
Une fois à Planète Sauvage on se rend compte là aussi que tout est prévu pour l’automobile, assez étrange quand on se dit proche de la nature. Bien sûr il est tout à fait compréhensible que le safari, dans lequel on retrouve des animaux dangereux, se fasse en voiture, mais moins que le passage en caisses soit quasiment impossible à pied !
Surtout que des piétons peuvent très bien, comme nous l’avons fait, opter pour la partie du parc dédiée, le raid 4×4 et le Camp Mongol. C’est tout à fait possible, mais loin d’être le modèle dominant et mis en avant, semble-t-il.
Nous avons donc démarré notre matinée par la partie piétonne qui est composée de plusieurs zones thématiques :
- Le Chemin de Brousse avec le village de Kirikou
- L’Île de Madagascar
- L’Arche des reptiles
- La Cité Marine
- La Cité Sous-Marine
- Le Parcours Jungle
- Le Lac des Flamants
C’est la grande nouveauté de la saison pour Planète Sauvage : le village de Kirikou est le lieu, avec la Cité Marine, dans lequel nous avons passé le plus de temps.
Découvrir des esquisses des films et des extraits du documentaire, jouer avec des instruments africains, déclencher des fétiches, a été très apprécié. L’univers sonore est également respecté, dommage que les hauts parleurs soient si mal dissimulés…
Il ne manque plus que le passage de quelques personnages comme la sorcière Karaba et ce lieu serait parfait. C’est sans doute ce qu’il manquait à ce parc, en espérant que d’autres ajouts du même type auront lieu dans les prochaines années.
La Cité Marine propose deux attractions sympathiques mettant en scène les dauphins de Planète Sauvage.
Tout d’abord un spectacle joué deux fois dans l’après-midi. Contrairement à d’autres présentation du même genre, « Le Trésor de Noa » s’appuie sur une histoire ce qui rend le show plus intéressant encore.
Une fois terminé vous pouvez vous rendre dans la cité sous-marine où l’on voit les dauphins sous l’eau. Si vous avez de la chance ou que vous savez attirer leur attention (ce que les filles ont réussi à faire en les appelant gentiment) ils viendront vous saluer.
Il nous est arrivé une petite mésaventure sur le Parcours Jungle. Il s’agit en fait de ponts suspendus à 6 mètres de hauteur au dessus d’une forêt abritant une tribu de macaques.
Aliénor a fait le chemin en entier, mais Léopoldine qui a un peu le vertige a préféré rebrousser à mi-parcours. Lorsque l’on s’est assis un singe est venu nous voler notre sac de pique-nique pourtant hermétiquement fermé !
Il paraît que cela arrive fréquemment, les singes adorant par exemple voler des sacs à main à cause des bijoux qu’ils renferment. Mais curieusement ce macaque nous a quand même semblé un peu agressif.
Quoiqu’il en soit cela restera gravé dans nos souvenirs… après tout c’est la nature et les animaux sont imprévisibles.
Si la partie piétonne est très agréable dans l’ensemble, avec ses airs de pique-nique qui donnent envie de se prélasser, elle ne procure cependant qu’une bonne demi-journée d’animations. Si la Compagnie des Alpes souhaite en faire la destination d’un week-end il faudra la développer.
La seconde demi-journée peut-être occupée grâce à la piste Safari que nous avons fait en mode Raid 4×4. Bon, en vrai il s’agit plus d’un gros camion avec une remorque dans laquelle nous sommes placés en groupe après s’être donné rendez-vous sur un parking assez mal thématisé.
Le choix du véhicule est problématique car la vitre teintée, assez sale / abimée, ne permet pas aux plus petits de bien voir. Les filles assurent avoir correctement vu les girafes, les lionnes, les tigres, les éléphants, les kangourous et tout les animaux que nous avons pu croiser, mais cela aurait pu être encore mieux.
Car l’idée est excellente ! Il nous est proposé de suivre les soigneurs qui rentrent les bêtes dans leur logis pour la nuit. D’autant plus que c’était une première fois pour nous, même si les filles connaissent la réserve et le Zoo de Thoiry.
Enfin nous avons rejoint le camp Mongol avec notre guide. Très joli lieu isolé au coeur du parc, entouré de chameaux et autres canards qui nous ont tenu compagnie au même titre que les hurlements des loups en pleine nuit.
La yourte que nous avons occupé était spacieuse, agréable après avoir été aérée par nos soins, et très exotique. Nous y avons très bien dormis.
Le repas quant à lui aurait pu être plus sympathique. À Tripsdrill nous avions eu la chance d’être bien entouré, là on aurait aimé écouter notre guide plutôt que certains visiteurs qui s’écoutaient parler. C’est le risque quand on partage une table (ce qui n’est pas indiqué sur la présentation). Du coup on a découvert le lendemain qu’on aurait pu jouer à se déguiser et tester des jeux traditionnels. Quant au contenu, je n’ai rien eu contre le Bittu Shul, le Gambir Borts, le Tsuivan, et le Boortsog… Mais ce n’est pas du tout adapté aux enfants… ils s’attendent par exemple à avoir une glace et pas des haricots pour leurs desserts… Dommage.
Point très positif avant de dormir, un feu est organisé pour bien terminer une journée bien remplie. Le lendemain, retour à 9H après le petit-déjeuner pour rejoindre la zone piétonne (un peu tôt mais il faut bien sortir les animaux).
Nous sommes rentrés à 14H30 après un énième show avec les dauphins, plein de souvenirs et pour ma part un coup de soleil sur le front qui m’a donné l’impression pendant une semaine d’être parti en vacances… ce qui sera difficile cette année encore.
Planète Sauvage est un lieu à découvrir. Très intéressant, il a un fort potentiel s’il est développé dans le même sens que La Mer de Sable par exemple. Les offres de restauration et de merchandising pourraient aussi s’étoffer. Nous avons hâte de voir comment il va évoluer.
Et vous qu’en pensez-vous ?
(retrouvez le podcast après l’album photo)