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ALZHEIMER : Aide à domicile, Hôpitaux de jour et EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

C’est l’Auxiliaire de Vie référante, qui a accompagnée le plus longtemps la personne aidée, qui est susceptible de ressentir le mieux les signaux d’alerte pour arrêter l’aide à domicile en douceur, et préparer l’entrée dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes spécialisé dans l’accueil des personnes atteintes de la Pathologie d’Alzheimer ou de troubles apparentés.

Il y a une autre possibilité, très appréciée aujourd’hui, pour continuer le maintien à domicile. Il s’agit du Centre d’Accueil de Jour Thérapeutique pour Malades d’Alzheimer ou Troubles Apparentés, connu sous le nom d’Hôpitaux de Jour. Il accueille les personnes aidées une à plusieurs journées par semaine pour 64 euros par jour sur Paris.

C’est cette alternative que j’aurais souhaité pour la personne aidée, pour rompre son isolement et faciliter son intégration en douceur en vue d’une entrée en Etablissement d’Hébergement, en rencontrant d’autres personnes de son âge ayant la même maladie qu’elle, et en partageant des sorties à l’extérieur et des activités communes : jardinage, cuisine, jeux de société, partage de souvenirs de la guerre.

Mais la première tentative s’est soldée par un échec. C’est sa fille qui l’avait accompagnée. Le médecin que j’ai rencontré en 2011 malgré mon insistance n’a pas voulu renouveler l’essai.

Il faut savoir que les personnes atteintes de la Maladie d’Alzheimer, surtout les personnes âgées d’aujourd’hui qui voient la démence comme un sujet tabou et qui ont peut-être une mauvaise image de la maison de retraite d’avant, vont émettre un avis souvent négatif. Les personnes malades ont perdu également leur objectivité.

Exemple : la personne aidée me disait toujours « si je rentre en maison de retraite, je me suicide » et, lors d’une visite je l’ai vu ravie et, aller par deux fois discuter avec une personne âgée, malade comme elle.
Il vaut
mieux que ce soit la personne référente « Auxiliaire de Vie » qui accompagne la personne aidée à l’Hôpital de Jour, les premières fois. Souvent les personnes aidées pensent que la famille en veut à ses biens ou qu’elle souhaite se débarrasser d’elle.

Pour rompre l’isolement de la personne aidée voici ce que j’ai pu mettre en œuvre :

Mais maintenant la maladie s’est aggravée à un tel point qu’il ne reste plus que très peu de moments d’échange, avec cette personne qui :

Lorsque nous nous sentons nous même épuisés et, que nous n’avons plus aucune ressource, nous arrivons sûrement à la phase terminale de la pathologie d’Alzheimer.

A ce moment là je pense très certainement qu’il est important de préparer la personne à la séparation et à l’accompagner en institution.
Il est préférable de le faire en douceur.
Vous penserez au chemin parcouru, de tout ce que vous avez pu faire pour la personne aidée. Vous n’oublierez pas l’équipe.
Mais il est temps de préparer la séparation.

Puis vous prendrez en charge une autre personne avec une autre équipe ou vous préférerez travailler en Hôpital de Jour ou Centre d’Hébergement.
Ce n’est pas facile. C’est une profession chargée d’émotion.
Mais il faut protéger la personne et vous-même. Vous avez votre vie personnelle.

Je ne suis pas comme certains aidants à aller continuer visiter la personne. Il faut savoir passer le relais et continuer …. afin d’aider d’autres personnes sur son chemin…

Et vous qu’en pensez-vous ?

ALZHEIMER : brochure à l’hôpital Bretonneau : mémoire au quotidien et, recommandations

C’est lors d’un accompagnement d’une personne aidée à l’hôpital Bretonneau pour une consultation mémoire, que mon regard s’est arrêté sur cette brochure que je trouve très bien faite.

Les articles précédents :

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