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Chronique d’une fantastique avant-première, au Théâtre Mogador, de La Belle et la Bête, la comédie musicale. Notre avis sur cette nouvelle adaptation de l’histoire éternelle …

Après cette soirée mémorable à écouter Alan Menken nous parler de La Belle et la Bête, nous avons eu l’immense plaisir d’aller assister, avec Léopoldine, à l’une des avant-premières de la comédie musicale. Nous l’attendions avec beaucoup d’impatience et nous n’avons pas été déçu. Ce fut aussi l’occasion de découvrir cette superbe salle qu’est devenu le Théâtre Mogador.

Avant d’aller plus loin :

D’entrée j’ai été impressionné par les lieux. Hormis quelques détails techniques malheureusement apparents, le Théâtre Mogador est luxueux et moderne à la fois. L’une des plus belles salles parisiennes à n’en pas douter.

Nous étions placé un peu en hauteur mais pas trop, idéalement pour profiter de la scène entière. L’inconvénient c’est qu’on ne voit pas aussi bien les visages des personnages, ainsi que l’orchestre. Il faudrait donc pouvoir faire les deux 😉

Les fauteuils sont confortables sans l’être exagérément. Petit détail curieux, le réseau Bouygues Telecom est plutôt mauvais devant et à l’entrée, mais la 4G est parfaite dans la salle.

Le spectacle dure plus de 2H30 comprenant une entracte de 20 minutes. Honnêtement on ne voit pas le temps passer, on applaudit avec plaisir, même Léopoldine habituellement assez réservée battait des mains le sourire aux lèvres pour saluer les prestations.

Le son était bon, la musique d’Alan Menken emplissait cette salle dotée d’une belle acoustique.

Côté décor et projections, j’ai été impressionné par les enchaînements et la façon dont ils se succédaient. C’est beau, c’est fluide, tout s’enchaine.

Lors de la création du spectacle l’histoire a été quelque peu modifiée, mais si peu. En effet afin de rendre crédible les costumes des personnages enchantés il est dit qu’ils se transforment progressivement à mesure que la fleur perd ses pétales. Ainsi on ne se retrouve pas avec des accoutrements grotesques. Au contraire les vêtements et accessoires sont dans l’ensemble très beaux.

Côté interprétation le casting s’en sort très bien tant dans les tirades des différents protagonistes, que dans le chant et la danse. Mention spéciale à Lumière qui excelle, nomment dans la scène « C’est la fête » véritable feu d’artifice. Léopoldine connait bien cette chanson pour l’entendre dans le film mais aussi au début du spectacle nocturne de Disneyland Paris : Disney Dreams.

Car c’est là l’une des forces du show, on retrouve les chansons que l’on connait par coeur, avec de nouvelles qui s’intercalent afin de former un tout cohérent. On retrouve cet amour véritable qui se noue entre La Belle et la Bête, mais aussi ce désir des Objets Enchantés de redevenir humains. On avance en terrain connu tout en savourant la nouveauté. Par exemple la chanson de La Bête est particulièrement touchante et émouvante (« If i can’t love her » en anglais) et on retrouve avec plaisir « Être humain à nouveau / Human Again ».

Seule réserve selon moi, demander à Catherine Deneuve d’être la narratrice de l’introduction n’était sans doute pas spécialement nécessaire…

Nous sommes ressortis ravis de notre soirée. Mon seul regret est de ne pas avoir pu emmener Aliénor et Isis. Peut-être une autre fois ?

J’espère que le spectacle aura le succès qu’il mérite, et que par la suite nous pourrons quand même avoir Mary Poppins qui promettait aussi d’être terrible.

Nous espérons également la sortie d’un CD/DVD audio du spectacle en français (il existe déjà en anglais) et par la suite d’un Blu-Ray afin de pouvoir le voir et le revoir à loisirs.

Merci à STAGE ENTERTAINMENT FRANCE pour cette soirée et ce spectacle.

Bravo aux interprètes et aux techniciens en coulisse. Pour plus d’infos n’hésitez pas à voir mes articles précédents. 

Et vous qu’en pensez-vous ? Irez-vous La Belle et la Bête à Mogador ?

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