Aujourd’hui il ne fait plus aucun doute pour personne que le tabagisme est très nocif et qu’il s’agit d’un important problème de santé publique. Même les plus grands fumeurs, si certains dénoncent le fait qu’ils sont parfois montré du doigt, en ont conscience. Pourtant, s’il y a un autre danger, que l’on pointe peut être moins facilement en France dans le pays du bon vin, c’est l’alcool. Est-ce un sujet tabou ?
L’INPES c’est l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé.
Comme le rappelle le site officiel :
L’institut est un acteur de santé publique plus particulièrement chargé de mettre en oeuvre les politiques de prévention et d’éducation pour la santé dans le cadre plus général des orientations de la politique de santé publique fixées par le gouvernement. C’est un peu pompeux, mais pour résumer c’est l’INPES qui communique sur des thématiques comme http://www.drogues-info-service.fr/ et plus récemment http://www.alcoolinfoservice.fr/
Apéro, vin blanc / rosé / rouge, cidre, bière, digestif, parfois à chaque repas, devant chaque match de foot ou à chaque soirée étudiante, font que beaucoup consomment quotidiennement de l’alcool. On dit parfois même que cette consommation régulière pourrait avoir certains aspects bénéfiques sur la santé. Mais qu’en est il réellement ?
Clairement http://www.alcoolinfoservice.fr/ souhaite informer le grand public sur ce produit de grande consommation et son impact sur notre santé.
Le site internet fournit quelques outils « ludiques » dans l’objet est justement de créer une véritable prise de conscience.
Parmi ceux-ci :
- l’alcoomètre qui permet après un court questionnaire d’évaluer sa consommation d’alcool et ses conséquences éventuelles. Une version est même disponible sur iPhone.
- Conseils et astuces de l’INPES, l’Internaute pouvant poster les siens, petite touche 2.0 dans le dispositif.
Plus traditionnellement une ligne téléphonique a été mise en place :
- La ligne écoute alcool joignable au 0 811 91 30 30, a pour objectif d’informer, de soutenir, de conseiller et d’orienter les personnes en difficulté avec l’alcool, et leurs proches. Les écoutants formés à la prise en charge des appels aident les appelants à développer leur autonomie, éclairent leurs choix, favorisent leur réflexion et les accompagnent vers un mieux-être. Ils répondent aux appels du public 7 jours sur 7, de 8 heures à 2 heures.
Je n’ai personnellement jamais été touché de près ou de loin par ce problème, fort heureusement.
J’ai fumé la cigarette durant 5 ans et j’ai arrêté lors de la naissance de ma première fille mais je dois bien avoir d’autres dépendances comme celle à mon iPhone ou à Twitter ! 🙂
Par contre, plus jeune, j’ai constaté que les adolescents buvaient régulièrement, lors des soirées notamment et je m’interroge sur la dépendance que cette consommation induit, outre les accidents immédiats sur la route ou les comas éthyliques, sur le long terme. J’ai pu remarquer qu’il est difficile à cet âge de dire non sans être exclu du groupe. C’est donc un sujet à ne pas prendre à la légère qui touchera aussi un jour ou l’autre chaque parent.
Qu’en pensez vous ? Croyez vous que ce type de campagne peut avoir un impact sur la consommation d’alcool au quotidien ? (ou faudrait il mettre en place des mesures plus draconiennes telles que celles appliquées pour le tabac ?). Avez vous peur que vos enfants soient touchés par des problèmes liés à l’alcool ? Comment réagir si cela était le cas ?