C’est presque 30 ans après la sortie du film devenu culte TRON, que les studios Disney nous proposent une suite nommée TRON Legacy ou TRON L’héritage en français. Réalisée par Joseph Kosinski, on retrouve Jeff Bridges dans le rôle de génial inventeur de jeux vidéo qu’il avait laissé. Après les évènements du premier film, le personnage de Kevin Flynn est prêt à partager avec ses fans une grande découverte. Malheureusement il disparaîtra complètement, laissant derrière lui son très jeune fils, Sam. C’est à l’âge de 27 ans que ce dernier découvre, pas tout à fait par hasard dans l’ancienne salle de jeux d’arcades tenus par son père, un passage vers un monde inventé par celui-ci.
A voir absolument en 3D pour son côté visuel époustouflant, le film n’en abusera pas repassant en 2D lors des scènes ayant lieues dans le monde « réel ». Cela ne fera que renforcer le côté spectaculaire du passage. La traditionnelle introduction des studios Disney, montre un château complètement habillé aux couleurs de TRON, ce qui donne un effet des plus réussis. On aimerait le voir en vrai ! Le film sera toujours à la hauteur à ce niveau, il est beau, le monde virtuel tout de lignes bleues, de batiments, de véhicules et de vetements tous plus stylisés que jamais, est impressionnant.
Kevin Flynn qui a créé les personnages de TRON et de CLU, programmes façonnés à son image chargés de mettre en oeuvre la perfection qu’il attendait de ce lieu, campe tout ces protagonistes. La technologie aidant, les « clônes » ont l’apparence du Kevin Flynn du début des années 80. La musique est signée Daft Punk (on peut être fiers), qui quitte ainsi ses territoire habituels pour une musique éléctro qui colle parfaitement à l’ambiance. Enfin, les actrices qui tiennent les principaux rôles féminins sont superbes, à commencer par Olivia Wilde dans le rôle de Quorra.
De quoi donc tomber sous le côté hypnotique de ce spectacle, sur ce point les studios Disney ont réussis leur pari. Côté scénario on est loin d’Inception, ou de l’umbroglio de la trilogie Matrix et même si Jeff Bridges sait faire passer bien des choses dans son jeu d’acteur, il manque un côté émotionnel plus fort. On a du mal à croire par exemple qu’après tout ce temps, père et fils, ne soient pas un chouilla plus émus.
Le film a fait l’objet d’une promotion plutôt intense, et je n’ai pu passer à côté ni sur les chaînes Disney, ni à Disneyland, et comme en plus j’aime beaucoup Daft Punk…
Pour l’anecdote : le train du Walt Disney World en Floride était lui habillé pour la circonstance et rebaptisé le Tronorail. Ici photos et vidéos.
Au final le spectacle a été au rendez vous, conforme à ce que l’on pouvait en attendre. Là où le premier volet pouvait ravi les précurseurs de la micro informatique et des jeux vidéo (vous ne manquerez pas un clin d’oeil au Macintosh de 1984), celui ci ravira les geeks que nous tendons à devenir avec notre environnement de plus en plus techno. Je préfère nettement (et de loin) ce type de film à d’autres blockbusters américains tels 2012 de Roland Emmerich ! A voir en VO et en 3D de préférence.
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