En attendant « Raiponce », de « La Belle et la Bête » à « La Princesse et la Grenouille » en passant par « L’expédition féérique ». Des films à regarder en famille.
Pascal Kammerer – Freelance Product Manager - Expert du Marketing Digital
L’actualité du monde du long métrage d’animation est intimement lié à Disney depuis la sortie en 1937 de Blanche Neige qui révolutionna le genre. S’en suivirent les grands classiques que nous connaissons tous pour au moins les avoir vu enfants, et peut être revu devenus parents (ou grands parents !). Parmis eux beaucoup de magie et de princesses !
Les récentes sorties n’échappent pas à la règle et ce n’est pas la sortie en décembre de Raiponce qui, je l’espère, me contredira. Je ne parle pas volontairement de Disney Pixar qui fera l’objet d’une note particulière, quoi de plus normal sur un blog qui parle souvent d’Apple et de Disney ! (dont le dénominateur commun est rappelons le Steve Jobs). John Lasseter n’est par ailleurs pas étranger aux récents succès en terme d’animation.
Avec mes deux petites filles nous avons donc vu les dernières sorties DVD de Disney en terme de long métrage d’animations : La Belle et la Bête, La Princesse et la Grenouille, et L’expédition féérique. Je les ai même regardé en VO intégrale, même si – c’est important sur des productions destinées aussi aux enfants – les doublages sont de qualité contrairement à certaines productions japonaises que l’on a massacré. Et non, désolé, même Lorie s’en sort bien avec Fée clochette !
La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) :
Ce long métrage n’est pas tout jeune car sorti en 1991. Il vient d’être réédité en DVD et Blue Ray avec notamment une version intégrale, la version « work in progress » et quelques bonus comme la première introduction envisagée (et heureusement mise au placard). Il est l’adaptation d’un conte publié en 1740 pour la première fois et qui eut plusieurs adaptations. Les plus récentes et les plus célèbres sont celle de Jean Cocteau avec Jean Marais en 1946 et celle des studios Disney. Cette dernière s’éloigne quelque peu des histoires originelles ce qui rend à mon sens l’histoire encore plus romanesque. Belle prend la place de son père et reste captive de la bête dont elle se rapproche non sans difficultés. Gaston un prétendant intrigant s’ajoute à l’histoire. Le film a été salué par la critique et fait partie des deux films d’animation à avoir été nommé dans la catégorie « Meilleur film » des Oscars. Il est considéré comme l’un des long métrage d’animation ayant redonné dans les années 90 ses lettres de noblesse aux studios Disney. Cela se voit d’ailleurs, Belle comme son prince sont omniprésents au parc Disneyland ce qui témoigne de l’attachement du public pour ces personnages. Personnellement j’ai trouvé la réalisation splendide même 20 ans après quand même, la musique digne des plus grandes productions Disney façon comédie musicale, et l’histoire qui démontre finalement que l’essentiel ce n’est pas l’apparence mais ce que l’on a dans le coeur est parfaite pour en faire un vrai conte de fée familiale. Au final c’est en effet un film qui se dresse au panthéon des classiques parmis les classiques. En VO entendre des mots français se glisser dans les dialogues est délicieux tout autant que le personnage de Belle qui porte très bien son nom et qui est d’avantage une femme moderne que les précédentes princesses Disney. Pour en savoir plus.(image : John Alvin / Wikipédia)
La princesse et la grenouille (The Princess and the Frog) :
La princesse et la grenouille marque, après le succès des productions Pixar, un autre retour de Disney, cette fois dans l’animation traditionnelle et avec succès ce qui présage d’autres à venir dans les prochaines années. Sorti en 2009, la princesse Tiana fait partie intégrante de la Nouvelle Génération mise en avant en 2010 par Disneyland Paris. Par ailleurs ce film entre, selon moi, en résonance avec l’élection de Barack Obama, car il s’agit bien de la première princesse noire Disney, en tout cas à être ainsi mise en avant, tout un symbole. Cela lui donne un charme particulier en plus de celui-ci : l’histoire du film se passe à la Nouvelle Orléans en Louisiane dans les années 20. Cette période n’est pas propice à Tiana, cela se sent en filigrane notamment par le fait que le père de Tiana s’est tué à la tâche, et qu’elle cumule deux emplois pour réaliser son rêve, ouvrir un restaurant, refusé par des banquiers, certainement – mais ce n’est pas dit explicitement – parce qu’elle est noire. Le Jazz, qui vit de grands moments en cette période, est très présent et la musique comme les chansons en sont très imprégnées. La bande originale que vous pouvez découvrir sur Spotify est juste formidable. Randy Newmann a fait un excellent travail aidé par de jolies voix notamment celle de Anika Noni Rose. Mis à part cela pour en revenir à l’histoire, elle est inspirée de plusieurs contes dont la princesse grenouille et bien sûr le prince grenouille des frères Grimm. Les deux grenouilles traversent le Bayou et rencontrent des personnages attachant dans la lignée Disney que sont Mama Odie, l’alligator trompettiste Louis, et surtout la luciole Ray (et son Evangeline…) ! Sans compter l’exubérante amie Charlotte et le vilain Docteur Facilier, sorcier vaudou. En VO, comme pour la Belle et la Bête, on n’échappe pas à quelques mots de français. En bref ce film a tout les ingrédients devenir un futur classique des studios Disney. Pour en savoir plus.
Fée clochette, l’expédition féerique (Tinkerbell and the great fairy rescue)
On ne présente plus Fée clochette que l’on a découvert dans les deux opus de Peter Pan. C’est devenu un personnage emblématique de Disney qui ouvre d’ailleurs souvent les films d’animation lors du pré-générique. Mes filles en sont fans. Le film « L’expédition féérique » s’inscrit dans une suite de 4 films (pour les 4 saisons) de Disney Fairies après « La fée clochette » (2008) et « Clochette et la pierre de lune » (2009). Ceux ci sont sortis directement en DVD (également diffusé sur l’une des chaînes Disney disponible sur Canalsat) sauf exceptions dans certains pays qui l’ont projetés en salles. Logiquement, bien que fort bien réalisé en 3D, ces films ne disposent pas du même budget que les deux films précédemment cités dans cette note. L’histoire est donc celle des fée parties dans notre monde pour faire vivre l’été. Non loin d’une maison d’humains, Fée clochette se fera capturer par une petite fille Lizzie, ce qui donnera lieu à l’intrigue que je vous laisse découvrir. Ce film d’animation est très agréable à regarder et nous attendons donc l’opus qui sera logiquement consacré à l’hiver « Tinkerbell and the mysterious winter wood » qui devrait sortir début 2011. Je me pose la question de savoir si un lien (autre que la fin du premier opus où l’on entend Wendy) sera fait avec l’histoire originale de Peter Pan (sa rencontre avec lui notamment). En savoir plus.
Et bientôt : Raiponce (en salle le 1er décembre).
La future héroïne Disney est annoncée au cinéma et dans le parc Disneyland Paris, il s’agit de Raiponce et ses très très … longs cheveux. Vraisemblablement l’adaptation en images de synthèse et en 3D d’un conte des frères Grimm.
Ayant démarré la lecture d’une biographie de Walt Disney (en anglais et sur ipad pour ne pas changer) et la sortie prochaine de « Waking sleeping beauty » en DVD augurent de nouveaux articles sur ce sujet très bientôt.