Ainsi après avoir revisité Charlie et la Chocolaterie, c’est l’univers encore plus imposant, celui de Lewis Carroll qu’il revisite. Disney s’offre ainsi une seconde adaptation d’Alice au Pays des Merveilles après le célèbre dessin animé (1951), avec une version 3D en prime.
Plutôt réticent à la 3D, je me suis finalement décidé à tenter le coup, et en VO bien entendu. C’est sur le MK2 Quai de Seine, pour son cadre très agréable, que j’ai jeté mon dévolu. Presque 15 euros la place, incluant la location des lunettes, le spectacle devait être au rendez vous. Et il l’a été malgré des lunettes très peu confortables au final.
Le monde merveilleux où est tombé Alice, est un univers où règne le paradoxe, l’absurde, et l’excentricité en témoigne par exemple les personnages du Chapelier Fou (interprété par Johnny Depp) ou la Reine Rouge (Helena Bonham Carter). Exactement le type d’univers déjanté que Tim Burton aime dépeindre mélangeant techniques d’animation et de cinéma. La 3D y apporte d’ailleurs vraiment quelque chose de plus. Excellente occasion de découvrir ce procédé. Le jeu des acteurs, à commencer par la très charmante Mia Wasikowska, est impeccable. La musique de Danny Elfman, bien qu’en deça de certaines de ses plus brillantes créations, avec un air de « déjà entendu », colle bien à l’action notamment avec le thème d’Alice présent à de très nombreuses reprises.
En bref un spectacle divertissant qui, au même titre que le pays des merveilles nous permet tel Alice d’échapper à un quotidien souvent effrayant. Cela manque trop. En cela Disney a retrouvé ses fondamentaux.
PS : Les nouvelles récentes parlent d’ailleurs d’une adaptation de la Belle au Bois dormant par Tim Burton du point de vue de la sorcière « Maleficent ». Pour le scénario on parle d’une nouvelle collaboration avec Linda Woolverton déjà à l’oeuvre sur Alice. Excellente idée ! Et pour le rôle ce serait Angelina Jolie.