En effet il est reconnu depuis longtemps que la fessée n’a aucune vertu éducative. Au contraire les parents qui pratiquent la violence sur leurs enfants le font parce qu’ils ne savent pas comment faire autrement. Ils sont donc déjà dépassés.
On voit également, et c’est encore le cas aujourd’hui avec l’histoire de cette pauvre petite dénommée Typhaine, que des châtiments corporels peuvent tourner mal.
Ce n’est pas facile d’élever un ou plusieurs enfants. Chacun sait qu’ils font des caprices, qu’ils testent nos limites, que nous sommes parfois fatigués par un quotidien déjà stressant. Pourtant la fessée n’est absolument pas une solution.
Alors j’entends dire (puisque l’on me l’a dit) que je suis laxiste. Cela n’a rien à voir. On peut mettre des limites d’une autre manière, plus responsable.
Ce que j’apprends via le dépôt de ce projet de loi (qui doit encore être proposé par le groupe UMP ou le gouvernement, puis être voté par les deux assemblées) c’est que la France est en retard sur ses voisins européens. En effet les Nations Unies et le Conseil de l’Europe réclament cette disposition déjà appliquée par 18 états européens (la Suède depuis 1979 !). Un comble pour le pays des droits de l’Homme…
La loi serait inscrite dans le code civil et rappelée lors de la cérémonie civile du mariage.
Je vous invite à lire cette interview de Stephan Valentin, docteur en psychologie sur 20 Minutes.
Certe une loi pour « interdire la fessée » peut sembler incongrue, comme beaucoup d’autres lois. Mais cela est peut être nécessaire et au moins cela permet d’en parler. Après tout la déclaration des droits de l’Homme, tellement évidente et criante de vérités, on a aussi été obligé de l’écrire…