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Référendum populaire sur la privatisation de La Poste : a voté !

IMG_0060.JPGCe matin j’étais de corvée Poste. Entendez par là qu’il fallait prendre le bus pour faire 1,5 kilomètres (merci Mappy, et merci de ne pas avoir pensé à ce détail appelé « service public de proximité » lors de la création de notre quartier) et subir 30 minutes d’attente au moins. Oublié donc la grasse matinée du Samedi car ici ce n’est pas ouvert l’après midi, et comme on ne sait jamais d’où vient un recommandé « on y va ». Du monde il y en a, et on espère que personne va nous refiler la gastro du moment ou la grippe A… Il y avait devant un stand « référendum » afin de se prononcer pour ou contre le projet du gouvernement visant à transformer la Poste en société anonyme à capitaux publics au 1er Janvier 2010. Et là j’ai hésité. Non pas sur le fait d’aller voter ou non, je trouve que c’est une excellente idée même s’il n’y a malheureusement aucun fondement légal. Je me suis demandé quel serait l’avenir de La Poste si le projet du gouvernement allait à son terme. Et ma conclusion a été éclairée par ce qu’il s’est passé avec France Telecom… Etant pour l’arrivée de la concurrence sur ce marché, je suis contre toute idée de privatisation qui est sous jacente. Si ce gouvernement ne le fera pas, le prochain ira. Et il suffit de voir les déboires de Chronopost pour s’imaginer quel serait l’offre de service.
Dans le domaine des télécom la concurrence a apporté beaucoup. Free et Neuf (et tous les autres dont mes très chers Club Internet et Infonie) ont dynamisés le marché et nous leur devons la situation actuelle. Je reparlerai également de la troisième licence 3G car c’est un autre sujet. Par contre La Poste s’engage à marche forcée vers le numérique, et j’espère que nous en finirons bientôt avec la sacro-sainte lettre recommandée pour d’autres formes de certifications. J’espère aussi qu’un jour le courrier (et surtout les colis petit et gros) seront plutôt livrés en soirée après 19H et pas quand personne n’est chez lui. Voilà des services que La Poste (ou ses futurs concurrents) pourraient développer pour créer de l’emploi.

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