Au Japon, l’érotisme et la pornographie s’expriment aussi, comme pour tout les autres genres, sous forme de manga et d’animes. On les appelle, Hentai ou Ecchi. Petit rappel des termes utilisés.
Hentai : Ce terme exprime littéralement la perversion ou la métamorphose. Cela ne concerne donc pas obligatoirement le sexe. En France, par la faute d’œuvres de mauvaises qualité importées au début de notre découverte des manga, nous avons qualifié de Hentai les manga et animes érotiques et pornographiques. En effet dans Urotsukidoji, l’un des premiers du genre à avoir été distribué en France, il n’est pas rare de voir un monstre copuler avec une infirmière. Assez peu intéressant, voir carrément dégoûtant il faut bien l’avouer, d’autant que cela donne une image du manga et des animes totalement tronquée et trompeuse.
Ecchi : Ce terme désigne tout ce qui est érotique ou pornographique. Il convient mieux pour toutes les œuvres de qualité que l’on peut voir.
Ero-manga / Ero-games etc…. : Termes plus actuels pour les productions érotiques.
H-dojinshi : Fanfics, Fanarts érotiques autour d’œuvres connues n’ayant pas de caractère sexuel au départ. Ainsi il n’est pas rare de voir des parodies de Sailor Moon ou Dragon Ball Z avec des « héros » dans des situations pour le moins… délicates.
Yaoi : Manga/Animes homosexuels (hommes)
Yuri : Manga/Animes homosexuels (femmes)
Ces créations ne sont pas forcément érotiques ou pornographiques, il y a certaines séries, qui ont pour protagonistes des personnages qui ont des relations intimes, sans pour autant que cela soit dit explicitement, encore moins montré.
Vous connaissez maintenant le B-A BA de l’érotisme japonais, en tout cas pour son vocable, ce qui vous permettra de mieux comprendre les articles qui vont suivre.