Une toute petite série, très sympathique, à la limite du Sailor Moon et compagnie.
- Année de production : 2004
- Producteurs : Studio Live, Imagin
- Volume et durée : 8 épisodes de 12 minutes
- Directeur : Takahashi Takeo
- Character design : Ooshima Miwa
- Musique : Sahashi Toshihiko
L’histoire :
Koto Hoshino, une jeune adolescente, a toujours rêvée de ressembler à son idole ; Misuzu, une héroïne de jeu vidéo, au courage sans pareil. Elle va jusqu’à porter les mêmes habits pour se rapprocher le plus possible de cette dernière.
Alors qu’elle se promène dans sa jolie tenue de cosplay lors d’une excursion scolaire, elle découvre un étrange bracelet à terre. Assez curieuse, elle le ramasse et l’attache à son poignet. Peu après, elle se rend compte que tous les habitants de la ville ont disparu. Apparaît un étrange miroir…puis elle se fait attaquer par une étrange créature. Elle est sauvée de justesse par une jeune fille à la chevelure blonde, portant une étrange tenue. Cette dernière, apercevant le bracelet autour du poignet de Koto, lui demande de prendre part au combat, en endossant sa tenue de Cosmopolitan Prayer. Bien évidement, Koto ne comprend rien à rien et est complètement dépassée par les évènements.
La fille à la chevelure blonde, nommée Scarlette, explique donc, à Koto qu’elle porte le bracelet des Cosmopolitan Prayers ; des jeunes filles vierges, pures de corps et d’esprit, choisies dans le but de combattre les forces démoniaques, tapies dans l’ombre. D’ailleurs, ces forces se sont réveillées, lorsque Koto a placée le bracelet autour de son poignet. Dès lors, d’étranges tours sombres sont apparues un peu partout dans la ville.
Scarlette décide donc, de prendre la nouvelle recrue sous son aile et de lui apprendre à utiliser ses nouvelles capacités. A l’aide des trois autres guerrières, elles devront tout mettre en œuvre pour réduire à néant les tours sombres.
Vous l’aurez compris, ce petit anime est de la même trempe qu’un Sailor Moon et autre série mettant en scène des «magical girls». Pour se transmuter en Cosprayers, elles font appel à leur bracelet magique. La transformation débute par une tenue, assez sexy. En fait, il s’agit d’une espèce de maillot de bain une pièce, de couleur blanche. Vient ensuite le costume de Cosprayer, différent selon la personne.
Les cinq combattantes semblent venir des quatre coins de la planète (malgré leurs prénoms très japonais). Chacune a ses propres techniques de combat et armes. Koto par exemple, utilise une épée, alors que Scarlette, utilise un bâton, ressemblant un peu à celui des prêtres, mais disposant à son extrémité, de lames affûtées.
Les combattantes sont accompagnées de deux petites filles, d’à peine dix ans, éventuelles futures Cosprayers, qui restent, logiquement en retrait lors des combats. Les guerrières possèdent des véhicules très puissants, style 4X4, colorés. C’est amusant dans la mesure où, vu leur jeune âge, elles ne sont pas censées savoir ou pouvoir conduire, mais bon, qui pourrait bien les arrêter, vu qu’aucun humain ne réside plus dans la ville ^_^.
Les guerrières ont pour but de détruire toutes les tours sombres, qui sont apparues depuis peu. Ces tours, seraient à l’origine de la disparition des habitants et seraient une sorte de porte pour un être démoniaque. Ces bâtiments sont protégés par des gardiens assez spéciaux. Il est difficile de décrire les monstres, vu que certains, sont complètement difformes, mais plein de couleurs.
On retrouve de petits éléments amusants du Cosplay… bon, on les entend chanter à un moment, mais c’est surtout au niveau des tenues. Plus elles découvrent des capacités et plus elles gagnent ou changent de tenues. Cela leur permet également d’apprendre de nouvelles attaques. Il y en a une, qui m’a bien fait sourire, dans je ne sais plus quel épisode. Les cinq filles combattent un ennemi, qui semble résister à leurs attaques. En unissant leurs forces, elles réussissent à invoquer un nouveau pouvoir, qui les englobe (moment très…sexy) en les habillant d’un nouveau costume. En fait, elles endossent des tenues de joueuses de tennis et les armes sont remplacées par des raquettes magiques. Inutile de préciser que les attaques se font à l’aide de balles magiques, qu’elles s’envoient et se renvoient, avant de frapper l’adversaire. Il y a également un moment, ou les jeunes filles sont aux commandes d’un robot géant, style…euh…je sais pas moi…non, non pas Powers Rangers…un beau robot, à l’allure féminine, sympa en somme ^_^.
Graphiquement, c’est beau, très coloré, l’animation est superbe, bref, rien à redire. La qualité est au rendez-vous du premier au dernier épisode. La musique est agréable et une jolie chanson apparaît dans le dernier épisode (c’est émouvant, snif, snif ^_^).
Mon petit avis.
Les premières minutes m’ont laissé de marbre. Je me suis dit « punaise, c’est quoi ce truc, encore des magical girls à la noix…pffff, pas très novateur… » Puis, je me suis pris au jeu. Rien que le titre déjà, fait un peu sourire, au début je pensais à une série qui vanterait le cosplay, mais pas vraiment, c’est plutôt une série qui utilise les ficelles du cosplay pour proposer quelque chose de nouveau.
On retrouve le thème récurrent de la jeune fille vierge, donc pur de corps et d’esprit. La jeune fille qui n’a pas de petit ami, ou qui doit cacher son amour pour un garçon. On retrouve aussi les petites culottes, tant adorées par les téléspectateur nippons (il n’y a pas qu’eux, d’autres en raffolent). Alors sur ce point, je dirai que c’est plutôt positif, ce n’est pas trop racoleur, à part…le générique de fin, où les demoiselles sont nues, mais rassurez-vous (ou au contraire, pleurez comme des larves), tout est plus ou moins caché, héhé, ben oui, c’est pas du hentai non plus ^_^.
Revenons aux petites culottes et autres tenues légères. Contrairement à d’autres séries, nous n’en avons pas toutes les trois secondes. Là il s’agit plus d’un petit élément sexy et un peu aguicheur, qui plait particulièrement à la gente masculine. Surtout lorsque l’on parle de jeunes vierges et que l’on montre leurs culottes ou leurs petits maillots de bain sexy, brefs, l’auteur sait comment titiller la sensibilité masculine ^_^. Par contre, cette série ne joue pas sur les gros seins et je dois bien l’avouer, cela fait du bien. Je n’ai rien contre les grosses poitrines, mais dans les séries nippons (du genre : regardez nos charmantes héroïnes pulpeuses), on a tendance à un peu trop jouer, voir à exagérer sur ce détail physique et personnellement, je trouve cela lassant parfois. Dans le cas présent, les jeunes filles ne sont pas de simples outils de fantasmes, mais de fières et vaillantes guerrières, qui savent braver le danger pour sauver notre joli petit monde (ra là là, comme c’est zoooliiii ^_^).
On retrouve les bons sentiments, comme l’amitié, la confiance en soi, le courage, le dépassement et j’en passe. On retrouve également les cris de jeunes filles et là, c’est énervant, voir stressant, surtout que les doubleuses, n’hésitent à mettre tout ce qu’elles ont dans la voix. C’est vraiment un détail qui m’a agacé, sûrement parce que je ne suis pas très familier des séries de magical girls de ces dernières années. Fort heureusement, ce n’est pas toutes les cinq secondes, mais bon…
Au final, le fait qu’il y ait huit épisodes est une bonne chose. Il aurait à mon avis été inutile de développer d’avantage, je pense que l’on aurait tourné en rond. Bien évidement, l’auteur aurait pu s’attacher à la personnalité des persos. Dans le cas présent, seules Koto et Scarlette ont droit à une ébauche de caractère. De plus, le format, enfin la durée (douze minutes) est également une bonne chose, les évènements se déroulent assez vite, pas de temps mort, pas d’horizon de paysage ou de casse tête à la noix, bref, excellent format ^_^.
Pour terminer, j’ai vraiment apprécié cette petite série, je l’ai trouvé rafraîchissante. Même si, le thème en lui-même n’est pas novateur, on reste accroché dans le but d’en apprendre davantage, puis on s’attache aux petites demoiselles, charmantes et attendrissantes ^_^.