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Madlax

On ne change pas une équipe qui gagne dit on… Et bien voici une partie du petit staff de la sublissime série NOIR, réunie sur une nouvelle série : Madlax.

Bee Train nous offre quelques mois après Avenger, une nouvelle série qui réuni quelques éléments du staff ayant excellé sur NOIR. Ainsi Koichi Mashimo se retrouve à la réalisation, Satoshi Ohsawa au chara design et bien sûr, la grande Kajiura à la musique. Côté doubleuse, on notera Houko Kuwashima dans le rôle de Margaret alors qu’ elle tenait celui de Kirika dans NOIR

Madlax, belle au crépuscule…

Gazath Sonika est un pays en proie depuis quelques années à une guerre civile semble-t-il causée par des différents religieux entre les populations du pays. Dans ce pays opère un agent secret, connu et redouté de tous tellement son talent dans le maniement des armes est grand : Madlax qui est en fait une jeune femme aussi belle que dangereuse, aussi chaleureuse que froide.

Dans un autre pays, une autre ville semblable à notre Paris, Margaret est une jeune lycéenne issue d’ une famille noble. Cette dernière se retrouve amnésique après un accident qui, douze années auparavant coûta la vie à son père.

C’est à peu près tout ce que l’on peut dire après le visionnage des six premiers épisodes de la série. Pour l’instant on se contente d’observer les deux protagonistes principaux qui, semble-t-il n’ont rien en commun… à part une curieuse page épinglée sur le mur de Madlax, que l’on retrouve dans un livre cher à Margaret.

Elenoa, la femme de maison de Margaret

En fait avec Madlax on se retrouve comme NOIR ou autre série Bee Train avec un puzzle à reconstituer au fil des épisodes. La différence est que si dans la première série, le premier épisode pose déjà les bases de ce que sera le fil conducteur de l’ histoire, dans la seconde, on ne sait toujours pas quelle est la trame principale de l’ histoire… Les éléments de réponses à des questions qui, ailleurs de nos esprits ne sont toujours pas posées apparaissent ça et là durant les premiers épisodes. Ce genre de mise en scène est certes originale mais peut finir par perdre le spectateur à la longue. Graphiquement c’est très bon, le chara design très Avenger reste de qualité durant les épisodes de même que l’ animation est de qualité constante. Les décors sont aussi beaux détaillés et hauts en couleurs que le furent ceux de NOIR ou hack sign. L’ animation n’est pas en reste les scènes d’action sont tout à fait de l’ acabit de celles de NOIR, avec le même panache et la même virtuosité comme le ballet que nous offre Madlax dans sa belle robe fendue dans le premier épisode.

Pour finir je toucherai quelques mots sur les musiques de cette série, signées Yuki Kajiura, visiblement en forme cette année vu qu’ elle travaille déjà sur Le Le Portrait de Petit Cossette, Xenosaga II et My Hime. Les musiques sont abondantes et de bonne facture, pour ce que j’ai pu entendre jusqu’à présent. Si l’on retrouve quelques thèmes assez inspirées d’anciennes compositions comme hack sign ou NOIR, il n’empêche de trouver du nouveau dans le style de Kajiura qui n’est pas pour déplaire, bien au contraire. Pour preuve cette superbe valse chaotique que l’on entend à la fin de l’ épisode 2. Bref tout cela nous annonce une voir deux Osts de qualité. Du pur Kajiura en sommes.

Voici Madlax version clair de lune…

En guise de conclusion je ne sais pas si il faut vous conseiller ou non cette série. Si vous avez envie d’ une série qui sort de l’ordinaire dans sa narration et ses personnages, je pense que Madlax saura vous combler, à condition de bien s’ y plonger. Si au contraire vous préférez les séries au rythme et au déroulement plus soutenu, passez votre chemin.

– L’ OST programmée pour le 21 juin est disponible en précommande sur cdjapan et est seconde au top des précommandes d’OST (le premier étant… Xenosaga II !!! :p ), ainsi que le premier dvd. Le single Hitomi no Kakera interprété par Yuuka Nanri, contenant le générique d’ ouverture Hitomi no Kakera ainsi que le thème principal Nowhere, est déjà disponible.

– La série est licenciée en France par Kaze.

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