« Qui est celui qui m’ aimera tellement… tellement qu’ il donnerait sa précieuse vie pour moi ? »
Le Portrait de Petit Cossette est une série de 3 Oavs dont la première fut diffusée sur la chaîne câblée Aniplex. Réalisée par le studio Daume, cette série d’Oavs regroupe Akiyuki Shinbou à la réalisation, Makori Seikijama (Soul Taker) au scénario, Hirofumi Suzuki (Naruto) au chara design, Eather Himegumi à la direction artistique et à la Musique Yuki Kajiura. Les rôles de seiju sont assurés par Marina Hinoue (Cossette) et Mitsuki Saiga (Eiri)
Le portrait de Petit Cossette nous entraîne donc dans un Japon contemporain, où un jeune homme, Eiri travaille dans une boutique d’ antiquités. Ce dernier se croit sujet à des hallucinations qui auraient commencé voici sept jours lorsque, dans une collection d’ objets venant de France, son attention fût attirée par un verre à pied. Eiri croit voir dans ce verre une jeune fille à qui il finit par s’attacher.
Alors que raconter de beau après avoir visionné Cossette ?
En effet… Elle est plutôt jolie.
Techniquement tout d’abord, c’est le sans faute. On est totalement ébahi par la qualité graphique. Le chara design est de qualité et est régulier (sauf une scène mais je pense que c’est fait exprès pour souligner le côté… « spécial » de cette dernière.) Les jeux d’ombres, de lumières et de reflets sont magnifiques et l’animation, savant dosage de 2D et de 3D est remarquable. Les plans et les mouvements de caméra sont vertigineux et on remarque par moments un effet « vieilli » qui ne rappelle que trop bien les vieux classiques du film d’ épouvante.
Et musicalement ? Que dire des musiques made in Kajiura ? Elles se font plus discrètes qu’ à l’accoutumée et se fondent littéralement à l’ ambiance de la série… Mais n’en restent pas moins de très grande qualité, suffisamment pour que je commence déjà à économiser en vue de m’ acheter l’ OST dans quelques mois. En sommes un vrai festival son et lumière.
Sur le plan artistique… Évidemment le scénario ne se dévoile pas totalement dans ce premier épisode et, même si l’on a déjà quelques brides d’ informations, le mystère reste tout de même entier. Ce mystère est incarné par Cossette d’Auvergne. En effet la pièce maîtresse de l’intrigue se fait plus discrète que prévu, n’explosant à l’écran qu’en toute fin. Elle dévoile ses intentions et ses raisons certes mais donne l’impression de cacher encore beaucoup, suffisamment j’ espère pour tenir les 2 prochains épisodes.
Le côté mystérieux voir étrange du scénario est parfaitement mis en relief par une mise en scène qui tantôt laisse le spectateur suivre le fil de l’ histoire, tantôt le perd en lui introduisant quelques éléments qui n’auraient rien à voir avec l’histoire (a priori) et qui finit par s’emballer pour un final qui cloue le spectateur sur place, spectateur qui retiendra son souffle jusqu’ aux derniers instants, plus calmes. L’ambiance dégagée, mystérieuse, alterne le sombre, le malsain mais laisse place tout de même à un peu de poésie et de légèreté, ce qui n’est pas sans rappeler les contes du genre d’auteurs tels que Maupassant ou Gautier.
Je n’irai pas plus loin pour ne pas trop spoiler. Retenez simplement que Cossette ne déçoit pas, loin de là. Ces longs mois d’ attente sont parfaitement récompensés et on a droit à un premier Oav exempt de tout défaut. Une histoire intrigante, parfaitement mise en relief par une mise en scène vivante, une réalisation graphique de haut niveau, et des musiques de qualité qui dépeignent parfaitement l’ambiance sombre malsaine et mystique de l’histoire.
Le Portrait de Petit Cossette fait pour moi partie de ces très bonnes surprises du début d’ année et on ne peut qu’attendre avec impatience les 2 prochaines parties de cette histoire.
Pour finir je dirai que le premier dvd est annoncé sur cdjapan pour 6.000 yens (46 euros à peu près) pour le 26 mai.
L’éditeur Kazé va proposer cette série sous forme d’un coffret 2 dvds + Ost.