Takahashi Rumiko est un auteur incontournable de la scène mangaiesque puisqu’elle totalise à elle seule 100 000 000 d’exemplaires vendus dans le monde essentiellement sur 3 séries cultes : Urusei Yatsura (Lamu), Maison Ikkoku (Juliette je t’aime), et Ranma 1/2.
Takahashi Rumiko est née le 10 October 1957 à Niigata au Japon. En 1979, alors agé de seulement 22 ans, elle publie les premières planches de son premier succès « Urusei Yatsura » qui se terminera en 1987 ! « Maison Ikkoku » fait son apparition en 1985 dans le « Weekly Shonen Sunday Comics », un magazine dont le public est plus âgé que la plupart de ses concurrents. Elle enchaine ensuite, ce que tout mangaka rêverait de faire avec un troisième hit « Ranma » qui, crée en 1988, s’arrêtera au bout de 38 volumes égalant presque la saga « Dragon Ball » !! Elle signera également de nombreuses histoires courtes qu’elle publiera plus sporadiquement et une nouvelle série en cours de publication depuis 1997 « InuYasha » (actuellement chez Kana).
Urusei Yatsura est la première série de Rumiko a être adapté pour la télévision. Démarrée en 1981 (co production Studio Kitty Films – Fuji TV) elle totalisera 195 épisodes. Cette série raconte l’histoire de Lamu, la fille du chef des extra-terrestre qui tombe amoureuse d’un terrien pas vraiment doué répondant au nom de Moroboshi. S’en suivra une série d’aventures plus rocambolesques les unes que les autres.
Vint ensuite ma série préférée de Rumiko, Maison Ikkoku. Malheureusement ultra censurée en France, elle a marqué une génération entière de romantiques de tout poils^^ La série démarra en 1986, totalisera 96 épisodes, une OAV de 45 minutes et deux films dont le deuxième est le plus intéressant le premier n’étant qu’un remodelage de la série TV. Le seconde film (70 minutes) est sorti le 6 février 1998.
L’histoire de Maison Ikkoku raconte l’histoire d’un jeune étudiant plein de doutes vivant dans une petite pension japonaise, Yusaku Godai (Hugo), où débarque une jeune veuve qui va gérer cette même pension et dont il tombe éperdument amoureux, Kyoko Otonashi (Juliette).
Je ne saurais dire pourquoi Maison Ikkoku est ma série préférée de cet auteur, peut-être parce que la psychologie des personnages y est très poussée, que l’humour et les sentiments contradictoires de chaque protagoniste sont omniprésents ou tout simplement parce que pour une fois la science -iction et le fantastique est laissé de coté au profit d’une réalité parfois très cruelle. Je ne saurais trop vous conseiller de découvrir cette série en VOSTF, ne serait ce que le deuxième film pour vous faire une idée de ce que nous avons encore une fois raté en France.
Troisième succès, cette fois phénoménale, c’est Ranma 1/2. Démarrée en 1989 elle terminera sa course au bout de 161 épisodes (22 volumes du manga), 12 OAV et plusieurs films dont « Big Trouble in Nekonron, China » (1991) et « Nihao My Concubine » (1994). Cette série est certainement la plus difficile à résumer, surtout que bon nombre d’épisodes sont totalement indépendants du manga original avec des réussites diverses (comme chaque fois lorsque c’est le cas sur une série). Ranma Saotome et son père Genma sont frappés d’une malédiction celui de se transformer en fille pour l’un, en panda pour l’autre, lorsqu’ils sont aspergés d’eau froide, ne pouvait reprendre leur apparence que lorsqu’ils sont au contact d’eau chaude.
Ces 3 séries ont marqué en France les années « Club Dorothée » en compagnie d’autres séries cultes comme Saint Seiya évidemment, Dragon Ball (forcément) et autres Sailor Moon.
Takahashi Rumiko est une actrice incontournable de la BD nippone et bouder ses œuvres serait une erreur, mais avez vous vraiment pu y échapper ?